Ukraine : Des partisans attaquent des trains russes

Des partisans incendient des trains en Russie. L'Ukraine attaque une raffinerie à Volgograd. Retrouvez toutes les dernières informations dans notre blog.

Le groupe partisan russe « Liberté de la Russie » revendique des attaques contre plusieurs trains russes. Le service de sécurité ukrainien HUR a diffusé sur Telegram une vidéo du groupe montrant des engins incendiaires lancés sur et à l'intérieur de wagons. Les lieux des attaques n'ont pas été précisés. Le groupe a déclaré sur Telegram avoir attaqué des infrastructures militaires russes. Les partisans affirment avoir incendié une douzaine de trains utilisés par les troupes russes pour le transport de soldats et de matériel. Ils ont également signalé des dégâts sur les systèmes de contrôle ferroviaire. Ces affirmations ne peuvent être vérifiées de manière indépendante.

Un soldat russe a été condamné à la prison à vie à Kiev pour avoir abattu un prisonnier de guerre ukrainien. Selon le Service de sécurité ukrainien (SBU), il s'agit de la première condamnation à perpétuité prononcée dans une affaire de ce type.

Un Russe de 27 ans aurait abattu un soldat ukrainien alors même que ce dernier avait jeté son arme et s'était rendu. L'incident se serait produit en janvier 2024 dans la région de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, lorsque des troupes russes ont pris une position ukrainienne. Les Ukrainiens ont ensuite repris le contrôle de la position et capturé le tireur.

D'après ses propres chiffres, le parquet général de Kyiv a recensé, en date d'octobre, 263 cas de soldats ukrainiens faits prisonniers de guerre tués au combat. Cependant, les auteurs de ces crimes sont difficiles à identifier et rarement appréhendés.

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, exhorte l'industrie de la défense à prendre davantage de risques en matière d'augmentation des capacités de production. « Les périodes dangereuses exigent des mesures audacieuses », a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des représentants de l'industrie de la défense à Bucarest, la capitale roumaine.

Il a reconnu que les entreprises privilégiaient leurs actionnaires et attendaient la signature de contrats à long terme par les gouvernements. Toutefois, il les a assurées que la volonté politique, les financements et la demande étaient bien présents en matière d'investissements dans la défense. « Ne laissez pas la crainte d'une future surcapacité vous empêcher de répondre aux besoins actuels », a souligné l'ancien Premier ministre néerlandais. Il était convaincu que toute la production serait achetée.