« Parfois, on les laisse faire mieux » : Trump compare l'Ukraine et la Russie à des enfants en guerre

Donald Trump s'est entretenu avec Friedrich Merz, entre autres, de la guerre en Ukraine et a choisi une comparaison étrange.
Il a également expliqué cela à Vladimir Poutine au téléphone. Selon l' AP , Trump lui aurait littéralement dit : « Monsieur le Président, vous devrez peut-être continuer à vous battre et à souffrir beaucoup, car les deux camps souffrent avant que vous ne les sépariez, avant qu'ils ne puissent être séparés. On le voit au hockey, on le voit dans le sport. Les arbitres leur laissent quelques secondes, les laissent se battre un moment avant de les séparer. »
Selon l'AP, Trump a également laissé ouverte la possibilité d'imposer des sanctions à la Russie et à l'Ukraine. Merz, quant à lui, a présenté Trump comme une « personnalité clé dans le monde » pour faire pression sur la Russie.
Le président américain n'a pas encore révélé sa position sur un projet de loi similaire du Congrès, où l'impatience grandit également. Après un nouvel entretien téléphonique avec Poutine la veille de la visite de Merz, Trump a déclaré qu'il ne voyait aucune chance de paix immédiate. Malgré ses constantes vantardises sur ses liens étroits avec le chef du Kremlin et sa longue prétention à pouvoir mettre fin à la guerre en 24 heures, le républicain n'a pas réussi à accomplir grand-chose jusqu'à présent.
Un autre sujet important entre l'Allemagne et les États-Unis concerne les dépenses de défense au sein de l'OTAN. Durant son premier mandat, Trump avait vivement critiqué l'Allemagne pour son sous-investissement dans la défense. Cette fois, il s'est exprimé plus favorablement. « Je sais que vous dépensez davantage d'argent pour la défense actuellement – beaucoup plus. C'est une bonne chose », a déclaré Trump.
Fin juin, les chefs d'État et de gouvernement de l'alliance militaire se réuniront à La Haye et discuteront, entre autres, de leurs dépenses de défense. Trump a exigé que les partenaires de l'alliance y consacrent 5 % de leur produit intérieur brut. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a ensuite élaboré une formule de compromis : 3,5 % pour l'armée et 1,5 % pour les infrastructures telles que les routes ou les ports susceptibles d'être pertinentes pour la défense.

Merz a approuvé cette proposition, se rapprochant ainsi déjà fortement des exigences de Trump. Reste à savoir si le républicain sera finalement satisfait de cette approche créative. Le président n'a d'ailleurs pas commenté ce point lors de sa rencontre avec Merz.
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