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Jusqu'à 500 000 $ de salaire : comment Mira Murati, ancienne directrice technique d'OpenAI, attire les meilleurs talents dans sa nouvelle startup d'IA

Jusqu'à 500 000 $ de salaire : comment Mira Murati, ancienne directrice technique d'OpenAI, attire les meilleurs talents dans sa nouvelle startup d'IA

La nouvelle startup d'IA de Mira Murati, ancienne directrice technique d'OpenAI, mise sur des salaires records pour attirer les meilleurs talents. Voici leurs revenus.

Mira Murati est la fondatrice du Thinking Machines Lab.
Thomas Concordia/Getty Images

Thinking Machines Lab (TML), la start-up d'IA à la fois très médiatisée et confidentielle, a été fondée plus tôt cette année par Mira Murati, ancienne directrice technique d'OpenAI. Avant même de lancer ses propres produits, l'entreprise a déjà investi des millions pour attirer les meilleurs talents du secteur.

Des documents d'embauche internes obtenus par nos collègues de Business Insider montrent que TML verse à chaque employé technique un salaire de base compris entre 450 000 $ et 500 000 $ (380 860 € - 423 200 €).

Un employé est répertorié comme « cofondateur/spécialiste en apprentissage automatique » et perçoit également 450 000 $ par an. Ces chiffres proviennent des déclarations obligatoires de visa H-1B que les entreprises américaines doivent soumettre lors de l'embauche de ressortissants étrangers.

Ils n'incluent que les salaires de base et excluent les primes de signature lucratives ou les options d'achat d'actions, qui constituent souvent la plus grande partie de la rémunération totale dans les startups.

À titre de comparaison, le salaire de base moyen du personnel technique d'OpenAI est d'environ 292 000 $ (247 240 €), selon les documents. Le poste le mieux rémunéré est de 530 000 $ (448 570 €), et le plus bas de 200 000 $ (169 270 €).

Chez Anthropic, les employés techniques gagnent en moyenne environ 387 500 $ (327 950 €), avec des salaires allant de 300 000 $ (253 900 €) à 690 000 $ (583 990 €).

Les données se réfèrent au premier trimestre de cette année – avant que TML ne lève un financement d'amorçage de deux milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) pour une valorisation de dix milliards de dollars (8,5 milliards d'euros), comme l'avait précédemment rapporté Gründerszene.

La compétition pour les meilleurs esprits continue de s'intensifier : plus tôt ce mois-ci, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a annoncé que Meta essayait d'attirer les développeurs avec des bonus de commutation allant jusqu'à 100 millions de dollars (84,6 millions d'euros).

Outre les salaires élevés, TML compte également des noms reconnus du secteur : Bob McGrew, ancien directeur de recherche chez OpenAI, a rejoint l'équipe, tout comme le chercheur Alec Radford. John Schulman, qui a contribué au développement de ChatGPT ; Jonathan Lachman, ancien directeur des projets spéciaux chez OpenAI ; et Barret Zoph et Alexander Kirillov, tous deux étroitement impliqués dans ChatGPT, font désormais partie de TML. Selon le site web de l'entreprise, aucune autre candidature n'est actuellement acceptée.

Mira Murati a elle-même passé environ six ans et demi chez OpenAI, où elle a joué un rôle déterminant dans le développement de ChatGPT et d'autres initiatives en matière d'IA. En novembre 2023, elle a été nommée PDG par intérim suite au licenciement temporaire de Sam Altman. À son retour, elle a repris ses fonctions de directrice technique avant de quitter OpenAI plus tôt cette année pour fonder Thinking Machines Lab.

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Lisez l’article original sur Business Insider US.

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