Avec marimba et cœur : Leo Merchán présente « Migrante »

Leo Merchán, compositeur, auteur-compositeur-interprète et producteur originaire d'Ibagué, se consacre à la scène musicale folk depuis près de 20 ans, représentant la valeur de la culture colombienne.

C'est avec ce postulat que Leo présente « Migrante », un single qui évoque l'enracinement, non pas exactement dans un lieu au sens où l'on pourrait l'imaginer, mais plutôt dans ces relations qui nourrissent l'espoir de construire un avenir. « Parfois, on rencontre l'amour avec lequel on a envie de rester. Une personne avec qui on a envie de se projeter et de construire », confesse-t-il, évoquant non seulement la chanson, mais aussi son histoire. Et c'est bien « Migrante », une référence à « l'envie de rester, mais la conscience de ne pas être la bonne personne ».

En tant qu'artiste, Leo reconnaît que la musique reflète sa vulnérabilité , car « c'est là que je capture les secrets et les histoires dont j'ai besoin pour me sentir en paix ». C'est pourquoi ce single représente non seulement une histoire d'amour, mais aussi une promesse. Il y a quelques mois, Leo a fait une promesse à sa mère, qui, avant de mourir, lui a dit : « Je veux entendre ces chansons enregistrées correctement avant de partir. »

Parfois, on rencontre un amour avec lequel on a envie de rester, une personne avec qui on a envie de se projeter et de construire.

Aujourd'hui, Leo Merchán va porter le folklore à un niveau supérieur avec une tournée en Europe, où il se produira en tant que soliste jouant de la marimba chonta, l'un des instruments ancestraux et indigènes les plus importants de Colombie.

Sur scène, son expérience musicale et son talent, qui lui viennent véritablement de son grand-père, guitariste et membre du « Trío Sideral », de sa mère, qui chantait et dansait la musique tropicale, et, bien sûr, de sa ville natale d'Ibagué, où la musique folklorique faisait partie de sa vie quotidienne.

De plus, Leo devrait sortir un single en août, un EP en septembre et donnera un concert le 3 août au Théâtre Julio Mario Santo Domingo Major de Bogotá.