CaixaBank Research s'attend à ce que la croissance de la consommation publique se modère après le pic post-Covid.

CaixaBank Research prévoit que le rythme de croissance de la consommation publique poursuivra la trajectoire modérée déjà observée en 2024, après le pic enregistré après la pandémie de Covid-19.
C'est ce que reflète l'étude intitulée « Pourquoi la consommation publique a-t-elle autant augmenté ces dernières années ? », préparée par l'économiste Oriol Carreras de CaixaBank Research.
Le rapport montre que l’augmentation de la consommation publique suite au Covid-19 reflète à la fois la consolidation des dépenses de santé plus élevées suite à la pandémie et la hausse des taux d’intérêt.
Cependant, à mesure que les pressions sur ces éléments, notamment ceux liés aux taux d'intérêt , s'atténueront au cours des prochains trimestres, les estimations du département de recherche de CaixaBank indiquent une modération du rythme de croissance de la consommation publique.
La part de la consommation publique dans le PIB est passée de 18,7%, en moyenne entre 2015 et 2019, à 21,7% en 2020, année de la COVID-19. La forte hausse du peso s'explique par le soutien apporté par les pouvoirs publics à l'économie au cours de cette année, mais aussi par l'effondrement du PIB.
Depuis 2021, le peso s'est modéré, grâce à la forte reprise du PIB au cours de la période, mais en 2024, il se situe à 19,4 %, soit sept dixièmes de point de pourcentage au-dessus du peso d'avant la pandémie.
Selon le rapport, la croissance de la consommation publique au cours des dernières années a été principalement tirée par l’augmentation de la consommation intermédiaire, notamment dans les domaines de la santé, des services publics généraux et des affaires économiques.
La plus forte croissance dans le secteur de la santé est due à l’augmentation des dépenses consacrées aux services hospitaliers, aux services ambulatoires et aux services de santé publique. Ces catégories comprennent le coût des services fournis aux patients dans les cliniques externes et les hôpitaux, ainsi que le coût des produits utilisés pour fournir ces services, comme le coût des médicaments fournis ou le coût de l’équipement médical. En ce sens, il est clair que l’augmentation des dépenses de santé s’est consolidée après la pandémie.
Au sein de la catégorie des services publics généraux, se distinguent les opérations de la dette publique, poste indirectement affecté par la hausse des taux d'intérêt, et, dans une moindre mesure, les services généraux.
Enfin, dans la catégorie des affaires économiques, ce sont surtout les transports qui se distinguent, et dans une moindre mesure, l'agriculture, la sylviculture, la pêche et la chasse, ainsi que d'autres activités.
eleconomista