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Les grossistes rejettent la convention collective et exigent la suppression des cotisations qui bénéficient aux syndicats et aux chambres.

Les grossistes rejettent la convention collective et exigent la suppression des cotisations qui bénéficient aux syndicats et aux chambres.
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En mai, une famille de Buenos Aires avait besoin de 2,4 millions de dollars pour couvrir ses dépenses de base. Les salaires continuent de baisser, inférieurs à l'inflation.

Bien qu'une nouvelle convention salariale ait été signée pour les employés du commerce de détail , le secteur de la vente en gros a averti qu'il n'était pas disposé à approuver ce qu'il considère comme un système lourd de « coûts cachés ». La Chambre argentine des distributeurs et des détaillants en gros en libre-service ( CADAM ) a exigé que le ministère du Travail n'approuve pas la convention collective tant que les cotisations obligatoires restent en vigueur, ce qui augmente les coûts du travail et, selon elle, ne profite qu'aux syndicats et aux structures patronales signataires.

L'accord syndical est l'un des plus importants du pays en termes de nombre de travailleurs concernés : plus de 1,2 million. Cependant, le CADAM prévient que l'augmentation des salaires n'est qu'une partie du problème. « Nous voulons discuter des salaires réels, et non continuer à financer les structures patronales, syndicales et d'assurance qu'ils ont choisies », a déclaré l'organisation.

L'accord conclu entre la Fédération argentine des employés du commerce et des services ( FAECyS ) et les chambres de commerce prévoit une augmentation de 6 % par rapport aux barèmes en vigueur depuis juin. Cette augmentation, non cumulative, sera répartie par tranches mensuelles de 1 % entre juillet et décembre.

— CADAM – Distributeurs et Grossistes (@redcadam) 15 juin 2025

De plus, un paiement non rémunérateur de 40 000 $ par mois a été instauré de juillet à décembre. Le montant de décembre sera intégré au salaire de base en janvier 2026, tandis que les montants précédents n'auront pas d'effet rétroactif. Pour les personnes travaillant à temps partiel, les montants seront proportionnels.

Les grossistes affirment que les cotisations et les frais augmentent artificiellement les salaires sans rémunérer les travailleurs. Les principaux points contestés sont :

  1. Cotisation de solidarité COVID-19 à l'OSECAC : en vigueur depuis 2021, 5 500 $ par salarié continuent d'être prélevés, même s'ils ne sont pas affiliés au régime de sécurité sociale.
  2. Cotisation obligatoire à l'INACAP : 4 725 $ par travailleur. Bien qu'un décret national ait rendu ce versement volontaire, l'institut continue de l'exiger, soutenu par une décision de justice locale.
  3. Assurance retraite complémentaire obligatoire : elle représente 2,5 % du salaire, sans possibilité de souscrire à une autre couverture. La moitié est versée sur un compte individuel et l'autre moitié dans un fonds de solidarité.
  4. Cotisation syndicale : Il s'agit d'une retenue de 0,5 % sur le salaire de l'employé, même s'il n'est pas syndiqué. Dans certaines régions, des cotisations supplémentaires s'ajoutent.

Le CADAM propose que ces fonds soient directement transférés sur le salaire de chaque travailleur, leur permettant ainsi de décider librement s'ils souhaitent les utiliser pour la formation, la retraite ou toute autre fin.

La situation de l'Institut argentin de formation professionnelle (INACAP) est particulièrement controversée. Malgré le décret 149/2025 établissant le caractère volontaire de la cotisation, l'institution continue d'émettre des notifications sous la rubrique « DETTE ÉCHUE – EN ATTENTE DE RÉGULARISATION », invoquant une mesure de précaution qui ne s'applique qu'à Avellaneda et Lanús.

« Les informations publiées sur votre site web pourraient délibérément créer une confusion », a dénoncé le CADAM dans une lettre officielle adressée aux autorités de l'INACAP. Selon l'organisme, l'institut omet d'expliquer que la décision de justice n'a pas de portée nationale et que le décret reste en vigueur dans le reste du pays.

L'INACAP, pour sa part, a publié un communiqué citant une décision de justice qui, selon elle, confirme l'obligation de cotiser, même pour les adhérents et les non-adhérents. Le CADAM dénonce une distorsion juridique et exige des définitions claires de la part du ministère du Travail.

La proposition sous-jacente des propriétaires de commerces de gros vise à revoir le système de négociation collective dans son ensemble. Ils affirment que le système actuel favorise les signataires – syndicats et associations patronales – au détriment des travailleurs et des secteurs productifs qui ne participent pas au processus.

« L'État ne peut rester indifférent aux pratiques qui faussent les négociations salariales et augmentent les coûts en Argentine sans transparence », ont-ils déclaré. Ils ont souligné qu'au lieu de soutenir des cotisations arbitraires, le gouvernement devrait veiller à ce que 100 % du salaire convenu parvienne effectivement aux travailleurs.

L'accord commercial est ainsi devenu un champ de bataille, révélant un conflit structurel autour du modèle de travail argentin. Par conséquent, le CADAM insiste pour que l'accord ne soit pas approuvé tant que ces cotisations, qui, selon lui, ne sont pas payées par un élu et par tous, ne seront pas supprimées.

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