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Israël conditionne un éventuel cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza à la démilitarisation du Hamas.

Israël conditionne un éventuel cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza à la démilitarisation du Hamas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi qu'il était prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza pour une trêve de 60 jours, mais seulement si le territoire palestinien est démilitarisé.
Au dernier jour de sa visite aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien a menacé de reprendre l'offensive contre Gaza une fois la trêve (que les délégations israélienne et du Hamas négocient encore au Qatar) terminée si les islamistes ne déposent pas les armes et ne cessent pas de gouverner, et si Gaza n'est pas démilitarisée pendant cette période.
« Pour y parvenir (un cessez-le-feu permanent), il faut le faire dans les conditions minimales que nous avons établies : le Hamas dépose les armes, Gaza est démilitarisée et le Hamas perd sa capacité gouvernementale et militaire », a déclaré Netanyahu, ajoutant : « Si cela n'est pas obtenu par des négociations dans les 60 jours, nous y parviendrons par d'autres moyens, en utilisant la force. »

Le président américain Donald Trump (à gauche) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Photo : AFP

La proposition sur la table à Doha prévoit une trêve de 60 jours, durant laquelle le Hamas et Israël doivent négocier sa prolongation dans le cadre d'un cessez-le-feu permanent. Le document stipule que si les parties ne parviennent pas à un accord au lendemain de la trêve, celle-ci pourrait être prolongée jusqu'à ce qu'elles en parviennent à un.
« Ils nous ont dit qu'ils ne reprendraient pas la guerre après le premier cessez-le-feu. Nous sommes revenus. Ils nous ont dit qu'ils ne se battraient plus après le deuxième cessez-le-feu. Nous sommes revenus. Ils ont dit qu'ils ne se battraient plus après le troisième cessez-le-feu. Voulez-vous que cela continue ? » a menacé le président dans une déclaration vidéo peu avant son retour en Israël après sa visite au président américain Donald Trump.

Un groupe de personnes inspecte les dégâts causés par une attaque israélienne à Gaza. Photo : AFP

Netanyahu affirme que la durée de l'offensive contre Gaza (plus de 22 mois durant lesquels Israël a tué plus de 57 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants) est due au fait que « des milliers de combattants armés » restent dans l'enclave.
« Nous avons préparé et nous réalisons enfin l'opération militaire la plus brillante de notre histoire, sans doute parmi les plus brillantes, que le monde entier attendait », a-t-il ajouté.
Le président israélien a également déclaré que son gouvernement cherchait à maximiser la libération des otages à Gaza « de la meilleure façon possible », mais que « tout » n'était pas entre ses mains, imputant la responsabilité des désaccords dans les négociations au Hamas.

Netanyahou (à gauche) avec une délégation américaine lors de sa visite à Washington. Photo : EFE

De même, Netanyahu a affirmé qu'il soutenait la proposition actuelle, selon laquelle le Hamas libérerait 10 otages israéliens vivants et 18 autres morts au cours de la trêve de 60 jours, une idée également acceptée par les islamistes.
Des délégations d'Israël et du Hamas ont entamé dimanche à Doha des pourparlers indirects pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu temporaire dans la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du groupe islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
"Au début de ce cessez-le-feu, nous entamerons des négociations pour mettre fin définitivement à la guerre", a déclaré le Premier ministre israélien dans un message vidéo depuis Washington jeudi.

La guerre à Gaza a fait plus de 57 000 morts, en majorité des civils. Photo : Getty Images

L'attaque du 7 octobre a fait 1 219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un bilan basé sur des données officielles israéliennes.
Dans la bande de Gaza, au moins 57 600 Palestiniens, principalement des civils, ont été tués lors de la campagne militaire lancée par Israël en représailles, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, considérées comme fiables par l'ONU. Parallèlement, 50 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 20 seraient encore en vie.
Avec des informations de l'AFP et de l'EFE
eltiempo

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