Les États-Unis ont coordonné leur attaque contre les installations nucléaires iraniennes avec Israël, selon l'armée israélienne.

La porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, a déclaré dimanche que l'attaque américaine en Iran tôt ce matin avait été coordonnée avec les forces israéliennes , et a souligné que les deux armées étaient en « étroite coordination ».
« Tôt ce matin, l'armée américaine a attaqué des installations nucléaires en Iran. L'attaque a été menée et coordonnée par les Forces de défense israéliennes (FDI) », a déclaré Defrin lors d'une conférence de presse virtuelle.

Donald Trump a affirmé que l'Iran constituait une menace. Photo : EFE
Le porte-parole a ajouté que depuis le début des attaques israéliennes contre l'Iran, le chef d'état-major israélien « a été en contact continu et quotidien » avec son homologue américain.
« Notre coordination avec notre partenaire américain a été étroite au fil des années et s'est encore intensifiée récemment », a-t-il noté.
Il a également déclaré que l'armée israélienne poursuivait ses attaques contre l'Iran. « Nous poursuivons nos opérations et sommes déterminés à atteindre les objectifs fixés », a-t-il expliqué, ajoutant qu'Israël avait « un plan avec des objectifs » pour poursuivre ses attaques.
"Je ne veux pas détailler ici les objectifs que nous sommes encore en train de planifier, mais nous avons divers objectifs et plans, et nous les activerons selon les besoins", a-t-il indiqué.
Les principales installations d'enrichissement nucléaire de l'Iran – Ispahan, Natanz et Ford – ont été complètement détruites après l'attaque américaine, selon le président américain Donald Trump.
L'installation de Fordó, située à environ 100 kilomètres au sud de Téhéran, est considérée comme l'installation la plus importante du programme nucléaire iranien.

L'usine d'enrichissement de combustible de Fordo, dans le centre de l'Iran. Photo : AFP
Alors qu'Israël soutenait sans équivoque l'attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes, l'ONU rejetait une solution militaire au conflit, la Commission européenne appelait à la retenue, à la diplomatie et à un retour aux négociations, et plusieurs gouvernements arabes et latino-américains condamnaient « l'agression ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a réagi avec force, accusant les États-Unis d'avoir « trahi la diplomatie » et « franchi toutes les lignes rouges » en attaquant trois installations nucléaires dans son pays, ce qui constitue une « violation impardonnable du droit international ».

Abbas Araqchi et Donald Trump. Photo : Réseaux sociaux et EFE.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité le président américain Donald Trump pour sa « décision audacieuse ». « Trump et moi disons souvent : "La paix vient par la force" », a-t-il ajouté.
Mais le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit « gravement alarmé » et a averti qu'« il n'y a pas de solution militaire » pour remplacer la diplomatie.
Le pape Léon XIV a également déploré les « nouvelles alarmantes » en provenance du Moyen-Orient et a appelé l'ensemble de la communauté internationale à arrêter la guerre en tant que « responsabilité morale » avant qu'elle ne devienne un « tourbillon irréparable ».
eltiempo