Un avocat met en garde contre une méthode utilisée par les squatteurs en Espagne pour pénétrer dans les maisons : « La police ne peut pas les expulser. »

L'une des principales préoccupations des Espagnols en matière de logement est le squat. En Espagne, ce phénomène peut être particulièrement problématique, car les lois ne sont pas toujours strictes à l'égard de ceux qui le pratiquent et les procédures judiciaires peuvent s'éterniser pendant des années.

L'avocat Miguel Ángel Mejías, connu pour ses conseils juridiques sur les réseaux sociaux, s'est exprimé sur ce sujet. Dans l'une de ses dernières vidéos TikTok, il a expliqué une méthode courante utilisée par certains squatteurs pour se protéger légalement lorsqu'ils s'introduisent par effraction dans un domicile.

Selon Mejías, cette méthode est connue sous le nom de « l'astuce de la pizza » et est souvent utilisée dans les résidences secondaires. Quelques jours ou semaines avant d'emménager, les squatteurs commandent des plats à emporter et indiquent l'adresse de l'appartement qu'ils prévoient d'occuper. N'ayant pas encore emménagé, ils récupèrent les plats à l'entrée et conservent le ticket de caisse.

Ce reçu devient ensuite une prétendue preuve de résidence. « Après des semaines ou des mois, lorsque le propriétaire se rend compte de la situation et appelle la police, les squatteurs présentent les tickets de caisse de la pizza ainsi qu'un faux bail », explique Mejías dans sa vidéo.

Avec ces documents, il ne s'agit plus d'un délit flagrant et la police ne peut pas intervenir immédiatement. « Par conséquent, comme il ne s'agit pas d'un délit flagrant, la police ne peut pas expulser immédiatement le propriétaire, ce qui oblige le propriétaire à intenter une action en justice », ajoute l'avocat.

Mais est-il possible de prévenir ces cas ? Pour prévenir ce type d'incidents, Mejías recommande d'installer des caméras de sécurité, d'agir rapidement au moindre signe et de conserver les reçus prouvant que la maison n'était pas louée. Cela réduit les risques d'abus de la part des squatteurs.