Attendu depuis des années, le Festival d’Avignon a enfin son musée

La subvention du ministère de la Culture est tombée en septembre, et l’exposition s’est montée en un an. Ou pour être plus précis, en trente ans et un an. Car on en parlait depuis trois décennies de créer un musée du Festival d’Avignon, d’ouvrir les carnets de notes de Jean Vilar, de sortir les photos du Festival attrapées par Agnès Varda, d’épousseter les costumes du Théâtre national populaire, d’oser poser les yeux sur la poupée de Jerk, de Gisèle Vienne, ou les masques du Mahabharata de Peter Brook. De mettre en lumière l’immense collection de la Maison Jean Vilar (près de 1 000 documents et objets) et d’autres archives prêtées par les artistes eux-mêmes.
La première mouture de ce musée
Libération