Avec Picasso, il n’y a que des ambivalences

Et si je vous disais qu’il existait une exposition consacrée à Picasso, aux femmes et aux taureaux, vous me répondriez que personne au monde n’aurait le masochisme de s’attaquer de front à tant de sujets explosifs, dont le mélange aurait l’impact d’une bombe de type GBU-57.
Et pourtant cette exposition existe, et je l’ai trouvée formidable. Mieux, elle permet d’affronter avec un peu plus de profondeur de nombreux débats désormais ressassés jusqu’à la lie : l’homme et l’artiste, le peintre et ses femmes, la corrida et la souffrance animale.
Si « Eros dans l’arène de Picasso » (Musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence, jusqu’au 21 septembre) a un petit goût de provoc, c’est pour nous inviter à sortir des sentiers paresse…
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