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Ça sort mercredi au cinéma: "Souviens-toi… l’été dernier", le retour du slasher culte

Ça sort mercredi au cinéma: "Souviens-toi… l’été dernier", le retour du slasher culte

Lorsque cinq amis provoquent involontairement un accident de voiture mortel, ils choisissent de cacher leur crime et concluent un pacte de silence. Un an plus tard, leur secret refait surface: quelqu’un sait ce qu’ils ont fait et veut se venger. Pourchassés un à un par un tueur mystérieux, ils réalisent que cette histoire sanglante s’est déjà jouée avant. Désespérés, ils se tournent vers les deux survivants du Massacre de Southport de 1997 pour espérer briser la malédiction.

Un divertissement vite oublié

En 1996, Scream redonnait un coup de fouet aux slashers, ce genre de film d’horreur où une bande de "djeuns" est poursuivie par un tueur masqué, qui les trucide un à un tout en mettant en scène ses meurtres. La réalisation de Wes Craven et le scénario de Kevin Williamson ont marqué les esprits et donné des idées aux Studios qui ont vu dans le concept une mine d’or pour produire des copies à fort potentiel commercial. Le plus connu de ces clones est sans nul doute Souviens-toi… l’été dernier, écrit l’année suivante… par Williamson. Et à l’instar de Scream, il y a trois ans, cette saga a aujourd’hui droit à son requel, qui consiste à prendre une nouvelle troupe d’acteurs et à les mettre peu ou prou dans la même situation que leurs prédécesseurs il y a une trentaine d’années. Les anciens (Jennifer Love Hewitt, Sarah Michelle Gellar et Freddie Prinze Jr) qui avaient survécu sont aussi conviés au massacre sous forme de seconds rôles, et leur avenir est plus que jamais incertain. Pour le reste, le schéma est identique, tout comme l’apparence du psychopathe, masqué sous son costume de pêcheur.

À défaut de briller dans sa mise en scène fadasse et dans l’originalité des exécutions, Jennifer Kaytin Robinson saupoudre l’ensemble d’un petit propos féministe et évite de tomber dans les effets gores. Le suspense est présent lors d’une poignée de scènes, et certains rebondissements valent le détour. En toile de fond, le film aborde la question du trauma et de la manière dont il résiste au temps. Volontairement réduites à des stéréotypes, les victimes potentielles peinent en revanche à exister et semblent être là juste pour remplir une fonction avant de passer l’arme à gauche. Les amateurs regretteront également que la réalisatrice, à l’exception du final, ne joue pas plus avec les codes des films d’épouvante. Une approche timide pour un film pensé pour divertir le public lors d’un après-midi caniculaire, quitte à être oublié dans l’heure. C. COP.

DE Jennifer Kaytin Robinson (États-Unis), avec Madelyn Cline, Chase Sui Wonders, Jonah Hauer-King... Épouvante. 1h51. Notre avis: 2/5.

Var-Matin

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