Comment le centre de musique baroque de Versailles s’est modernisé
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Le Centre de musique de Versailles accueille le dernier volet de « Janus ». Projet faisant dialoguer les compositeurs du XVIIe et ceux d’aujourd’hui.
Nom de code : Janus. Ce n’est pas le titre de la prochaine mission impossible de Tom Cruise sur grand écran, mais celui d’un projet au long cours qui unit, depuis le Covid, le Centre de musique baroque de Versailles (créé en 1987 par le musicologue Philippe Beaussant et Vincent Berthier de Lioncourt) et l’Ircam (Institut de recherche et de coordination acoustique/musique, fondé par Pierre Boulez dix ans plus tôt).
Le premier est né de la volonté de faire redécouvrir le patrimoine musical français oublié du XVIIe. Le second a vocation à faire travailler de jeunes compositeurs avec des acousticiens, ingénieurs ou informaticiens, pour dessiner l’avant-garde musicale de demain. Sur le papier, rien à voir. Et pourtant… « Création et recréation sont tout sauf antagonistes, assure Nicolas Bucher, directeur du CMBV. Ce ne sont que deux facettes complémentaires d’un même visage. D’où la référence à Janus. Car on ne peut comprendre et concevoir la création en dehors du patrimoine, et inversement.
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