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« En vingt ans d’Armani Privé, c’est la première fois que je ne suis pas à Paris »

« En vingt ans d’Armani Privé, c’est la première fois que je ne suis pas à Paris »

En convalescence, Giorgio Armani était absent de son défilé présenté dans le calendrier haute couture, mardi soir. Il a suivi à distance mais dans les moindres détails, les préparatifs de sa collection « Noir séduisant ».

« En vingt ans d’Armani Privé, c’est la première fois que je ne suis pas à Paris. Lors de ces voyages, je respire l’énergie de la ville, je fais le plein d’adrénaline pendant les répétitions. Tout cela me manque, je ne vais pas le nier, mais je sais que je peux compter sur la collaboration de mains et d’esprits compétents, depuis toujours à mes côtés. J’ai donc pu suivre les conseils des médecins qui, même si je me sentais prêt à venir, m’ont suggéré de prolonger mon repos. » Encore convalescent après la maladie qui l’a déjà empêché de venir saluer à l’issue de son défilé homme à Milan il y a deux semaines, Giorgio Armani n’a donc pas rallié la ville lumière cette semaine de haute couture.

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Mais ce perfectionniste n’a rien laissé au hasard « Si je suis arrivé jusqu’ici, c’est grâce à la concentration sans faille et à l’attention scrupuleuse avec lesquelles je contrôle tout. C’est encore le cas en ce moment. Bien que je ne sois pas à Paris, j’ai suivi et supervisé chaque aspect du défilé à distance, par vidéo, des essayages à l’ordre de passage en passant par le maquillage. J’ai validé et signé tout ce que vous verrez », écrivait-il par mail à quelques journalistes peu avant le show.

Tailleur en velours, veste à basque Armani Privé Courtesy of Giorgio Armani
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Au sein de son palazzo parisien, rue François 1er, ses fidèles collaborateurs ont ainsi présenté lors de deux défilés successifs cette collection Armani Privé de l’automne-hiver 2025/2026 baptisée Noir Séduisant. Soit 78 silhouettes comme des calligraphies à l’encre «dans une valse incessante entre masculin et féminin», dit-il encore, inspirée entre autres par l’esprit smoking. Il décline le velours qui absorbe la lumière en un fourreau à bustier, une veste à épaules pagode, un tailleur à basques ou en un pantalon mince associé à une queue-de-pie à brandebourgs.

Fourreau d’esprit Café Society Courtesy of Giorgio Armani

Entre Café Society et tropisme asiatique, cette garde-robe très soir explore les nuances du noir animé par des broderies de paillettes, des clous de cristal, des appliques florales. « Pour un créateur, le noir est la couleur la plus classique et en même temps l’épreuve la plus difficile. Lorsque vous travaillez avec le noir, vous n’avez pas le droit à l’erreur: chaque détail doit être parfait, car le noir souligne l’essence d’un vêtement. »

lefigaro

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