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Festival d’Aix : Paul-Antoine Bénos-Djian, un contre-ténor en mode mélancolie

Festival d’Aix : Paul-Antoine Bénos-Djian, un contre-ténor en mode mélancolie
Paul-Antoine Bénos-Djian, à Paris, en décembre 2024. FRANÇOIS LE GUEN

En 2018, le contre-ténor français nous est apparu dans l’ombre portée de Philippe Jaroussky, dont il suivait l’Académie (promotion Vivaldi), à La Seine musicale, avant de chanter sous sa direction dans l’opéra Il Primo Omicidio, d’Alessandro Scarlatti, puis dans le Giulio Cesare, de Haendel, mis en scène par Damiano Michieletto, au Théâtre des Champs-Elysées en 2022. Timbre chaud, vocalité rayonnante, le tempérament ardent de Paul-Antoine Bénos-Djian, son aisance sur toute la tessiture, l’ont d’emblée inscrit sur la liste des chanteurs les plus prometteurs.

Enfant maîtrisien, le natif de Montpellier a été formé au conservatoire de sa ville. Il partage la classe de solfège avec la mezzo-soprano Marianne Crebassa, mais c’est avec un cursus en percussions qu’il obtient son diplôme. Ses premiers vrais cours de chant, Paul-Antoine Bénos-Djian les a pris alors qu’il était déjà titulaire d’une licence de droit public, après avoir auditionné au Centre de musique baroque de Versailles où il entrera à 22 ans : « J’avais un instinct, mais pas de technique », précise l’ancien élève d’Isabelle Desrochers, qui a poursuivi sa formation au Conservatoire de Paris.

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Le Monde

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