Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Il était sur la scène de la pinède Gould pour son Festival de l’humour: Kev Adams se confie après ses deux soirées à Juan-les-Pins

Il était sur la scène de la pinède Gould pour son Festival de l’humour: Kev Adams se confie après ses deux soirées à Juan-les-Pins

La veille, il avait terminé son premier round après minuit avec plus de 3h15 de show, avant d’entamer le tunnel qui allait le mener au deuxième gala de son festival Humour à la plage, lancé l’an dernier sur la Pinède Gould de Juan-les-Pins, Kev Adams a pris du temps pour se poser.

Alors que son mal de crâne avait besoin de se frotter à un Doliprane®, l’humoriste de 33 ans, lié depuis plusieurs années à Juan-les-Pins où il a passé toutes ses vacances et où sa grand-mère vit, mesure le chemin parcouru en un an. Sur scène, Gad Elmaleh succède à Franck Dubosc, Élodie Poux, Titoff, Maxime Gasteuil, Camille Lellouche ou encore Anne Roumanoff. Et comme Kev Adams aime choyer les 3.000 spectateurs de la jauge de la Pinède Gould, il a proposé plusieurs surprises: Camille Combal, Kendji Girac, Florent Manaudou ou encore Michaël Youn.

Alors oui, la chaleur tabassait nos corps en ce samedi après-midi azuréen mais Kev Adams avait le sentiment que son festival, lancé pour rendre hommage à une ville qui l’a vu faire les 400 coups, avait franchi un cap. Et si vous n’avez pas eu la chance d’avoir été parmi les 6.000 amateurs présents lors de deux soirées (vendredi et samedi), une séance de rattrapage est prévue le mardi 15 juillet en prime time sur TF1.

Qu’avez-vous appris entre le lancement du festival l’an dernier et cette deuxième édition?

À un moment donné, on ne peut pas tout maîtriser, il faut un peu faire confiance à tout ce que l’on a mis en place et ce que l’on a écrit pendant des mois. Le plus dur, c’est de lâcher et de faire confiance à la magie du truc. Tout est écrit, tout est travaillé, on change l’ordre des artistes 18 fois, on revoit évidemment les duos, les trios 15 fois. Il y a un moment donné où, quand ça arrive, il faut un peu lâcher même si j’ai beaucoup de mal à accepter que le truc ne m’appartienne plus.

Lors de la première soirée, les gens en ont eu pour leur argent avec plus de trois heures de show, c’était dense, c’était ça l’idée?

J’avais envie de faire un festival auquel j’aimerais aller, avec énormément de stars de l’humour, avec des gens pour toutes les générations, pour tous les goûts. À la base, on n’avait pas écrit un spectacle de 3h15, c’est la preuve que l’on ne maîtrise pas tout. Mais en revanche, j’avais envie qu’il y ait un casting de dingue, que les gens se disent: c’est fou ce spectacle!

C’est votre création, c’est vous qui déterminez la liste des invités et les ordres de passage des humoristes, est-ce que c’est facile à gérer?

C’est très compliqué. Beaucoup plus que ce que je pensais. Parce que tu prends les états d’âme de tout le monde, les stress, l’adrénaline et qu’en même temps, il faut continuer à être bon, à faire les choses convenablement et avoir un peu tout en tête. Et c’est autant un travail artistique qu’organisationnel. Autant l’artistique, c’est vraiment mon délire, autant l’organisation, ce n’est pas ce qui me rend le plus heureux. Et je ne pensais pas que mon rôle serait aussi organisationnel. J’avais l’impression que l’année dernière, le plus dur était fait. En fait, cette année, ce sont de nouvelles montagnes à grimper. On essaie encore des choses,

Comment choisissez-vous les artistes?

Des gens qui me font marrer, que je kiffe, que j’ai croisé, dont on m’a dit du bien, que j’ai vu. J’essaie d’être à la page sur ce qui se passe dans le monde de l’humour. Moi, je passe beaucoup de temps dans les Comedy Club chaque année, au Fridge que j’ai ouvert à Paris, et dans d’autres villes. J’essaie de rester aux aguets de ce qui se passe. Ensuite, on essaie de construire le casting de rêve. Réunir tous les artistes qui ont tous des emplois du temps de ouf, tous ensemble au même endroit, c’est un petit challenge. Et j’aime les surprises, on a quand même un champion olympique, Florent Manaudou, qui vient faire un passage de 20 secondes dans le spectacle sans être annoncé. Pour moi, ça, c’est du vrai happening, c’est du vrai spectacle.

Les gens parlent beaucoup de la scène de la Pinède Gould, qu’est-ce qu’elle a de si particulière?

C’est peut-être la plus belle scène, de par ce qu’elle représente évidemment en termes de souvenirs personnels, mais aussi parce que c’est aussi, objectivement, une des plus belles scènes du monde. C’est quand même rare d’être dans une pinède, avec des écureuils, une plage, la mer à perte de vue, le cap d’Antibes sur la gauche. Quand je compare à d’autres festivals d’humour, Montreux, Montréal, Marrakech, je trouve qu’on n’a rien à leur envier. Et je suis content que cela puisse aussi se voir à la télévision.

Var-Matin

Var-Matin

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow