J. K. Rowling et « Harry Potter » : faut-il séparer la femme de l’artiste ?

Publié le
S’abonner permet d’offrir les articles à vos proches. Et pas que : vous pouvez les consulter et les commenter.
Abonné
Cette semaine, notre chroniqueuse Barbara Krief répond à la question qu’on lui pose désormais trois fois par jour : « Ai-je le droit de faire lire “Harry Potter” à mes enfants, si je veux rester une bonne alliée de la cause LGBT ? »
L’autrice britannique J. K. Rowling a récemment annoncé la création d’un fonds privé pour soutenir des actions juridiques transphobes. Alors que la fortune de l’écrivaine va probablement s’épaissir à l’approche de la sortie d’une nouvelle adaptation en série (par HBO) de sa saga à succès « Harry Potter », les jeunes parents autour de moi me posent tous la même question :
« Ai-je le droit de faire lire “Harry Potter” à mes enfants, si je veux rester un bon allié de la cause LGBT ? »
Réponse, en deux parties.
Non, vous ne pouvez pas. D’ailleurs, dans un pays où l’accès à la parentalité n’est pas encore égalitaire − les couples d’hommes ne peuvent pas bénéficier d’une gestation pour autrui (GPA) −, vous n’auriez même pas dû faire des enfants. Comme Angelina Jolie et Brad Pitt, qui ont longtemps refusé de se marier ta…
Article réservé aux abonnés.
Se connecterEnvie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Le Nouvel Observateur