« La haute couture est l’expression de la création à l’état pur, sans contrainte de prix ou de fabrication »

data-modal-image-caption=Model on the runway at Chanel Couture Spring 2024 as part of Paris Couture Fashion Week held at Grand Palais Éphémère on January 23, 2024 in Paris, France. (Photo by Dominique Maitre/WWD via Getty Images) data-modal-image-credit=WWD / WWD via Getty Images>
Alors que l’appellation célèbre ses 80 ans, Bruno Pavlovsky et Pascal Morand de la Fédération de la haute couture et de la mode, reviennent sur la pertinence de cet exercice de style au savoir-faire unique au monde.
Combien de fois depuis qu’est apparu le terme (qu’on attribue à Charles Frederick Worth, le premier à ouvrir une maison de couture, à Paris, en 1858) a-t-on prédit la fin de la haute couture ? Elle s’est pourtant relevée après chaque crise, les krachs boursiers, les guerres, la concurrence du prêt-à-porter, les adieux de Saint Laurent, etc. La haute couture sera même célébrée toute cette semaine à Paris avec, entre autres, la dernière collection de Chanel signée par le studio, les premiers pas de Glenn Martens chez Maison Margiela et l’ultime « couture » de Demna pour Balenciaga. On regrette l’absence de Dior, mais ce n’est que partie remise en janvier 2026 avec les débuts de Jonathan Anderson pour la maison. La prochaine saison s’annonce d’ailleurs exceptionnelle avec les « premières fois » d’Anderson chez Dior, donc, de Matthieu Blazy chez Chanel, de Pierpaolo Piccioli chez Balenciaga, et, qui sait ?, peut-être des surprises du côté de la marque Jean Paul Gaultier…
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