La mystérieuse « Angie » des Stones n’a toujours pas livré tous ses secrets

Mike Jagger ©ILPO MUSTO/SHUTTERSTOCK /SIPA/ EFFET LE NOUVEL OBS
Pour aller plus loin
Depuis les débuts des seventies, les Stones sont passés maîtres dans l’art de la provocation. En 1971, les enfants terribles de l’Angleterre quittent leur terre natale pour la France. En cause ? Le fisc et son impôt de 98 %. Ne resterait aux rockeurs qu’une poignée de graviers en poches. Et ça, c’est hors de question. Le groupe prend donc la direction de la royale villa Nellcote de Villefranche-sur-Mer, où il enregistre son dixième album studio « Exile on Main St. ». Les musiciens se laissent aller à tous les excès : prises de drogues sévères, tapages nocturnes incessants… D’importants ennuis judiciaires commencent alors pour Keith Richards. Le locataire officiel de cette bastide paradisiaque est notamment poursuivi pour consommation de stupéfiants. Le tribunal de Nice condamne le guitariste à quitter le territoire français avec interdiction d’y revenir jusqu’à nouvel ordre. En guise de dépôt de garantie, il doit continuer de débourser un loyer hebdomadaire de 2 400 dollars.
Epuisé et insolvable, Keith Richards décide de s’isoler sur la côte ouest des Etats-Unis. Sous stupéfiants, il prépare une cinquantaine de concerts dans le nord de l’Amérique. Mais il est à bout de forces. Incapable de coller le moindre accord sur sa Fender, il lui est manifestement impossible d’assurer le « Stones Tour Party », surnommé « la tournée cocaïne tequila sunrise », sans se sevrer.
Afin de ne pas compromettre les shows et l’enregistrem…

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Le Nouvel Observateur