Metin Arditi : « Écrire, c’est écouter ses personnages »

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Metin Arditi a quitté Istanbul et le Bosphore enfant. Il y revient au travers de sa trilogie.
Vue depuis une croisière en bateau sur le détroit, le 12 octobre 2022. Martin Bertrand / HANS LUCAS
Dans le premier tome de sa « trilogie de Constantinople », publié en mars, le romancier d’origine turque renoue avec son personnage Gülgül, professeur de sport dans une école suisse, dont il imagine l’enfance et le destin hors du commun, entre délitement de l’Empire ottoman et ascension d’Atatürk.
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Je m'abonne Trois affluents pour un roman-fleuve. Ou plutôt une trilogie, dont le premier volet sorti en mars, Le Danseur oriental (1), fait une savoureuse lecture d’été. Trois affluents, et d’abord l’attachement que Metin Arditi porte à Gülgül, né en 2009 dans Loin des bras sous les traits d’un professeur de sport attaché à une école de Lausanne. Un personnage imaginé comme secondaire et qui, « de lui-même », allait prendre de l’envergure, réapparaître dans des livres ultérieurs puis s’imposer ici comme la clé de voûte d’une histoire haletante, campée il y a un siècle sur les rives du Bosphore.
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