Peter Gelb : « Nos institutions culturelles doivent être des remparts pour la démocratie »

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ENTRETIEN - De passage à Paris, celui qui dirige depuis près de vingt ans le Metropolitan Opera de New York a accepté de se confier sans détour au Figaro. Il évoque son bilan, la situation aux États-Unis et son engagement en faveur de l’Ukraine.
Six nouvelles productions en 2025-2026, dont trois créations : Innocence, de feue Kaija Saariaho, The Amazing Adventures of Kavalier & Clay, de Mason Bates, adapté du roman de Michael Chabon, et El ultimo sueño de Frida y Diego, sur la vie de Frida Kahlo et Diego Rivera, de la compositrice Gabriela Lena Frank… Pour sa 142e saison, le Metropolitan Opera de New York continue de miser majoritairement sur la création pour renouveler son public.
Mais n’oublie pas les grandes pages du répertoire telles que La Somnambule, de Bellini, qui verra les débuts au Met comme metteur en scène du ténor Rolando Villazon, ou le Tristan und Isolde confié au novateur Yuval Sharon. Autant de spectacles qui seront pour la plupart retransmis en direct dans les cinémas du monde entier. Autant d’occasions, pour son directeur Peter Gelb, de réaffirmer sa foi en un art lyrique ouvert, accessible, mais aussi engagé. Au diapason des innombrables défis de nos sociétés, et de ses propres combats en faveur de l’Ukraine…
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