Place du Louvre : la ville de Paris et l’Etat signent un pacte pour le réaménagement

Après l’opération Notre-Dame et le succès des JO, la ville de Paris et l’Etat vont avancer une nouvelle fois main dans la main. Ce jeudi 3 juillet, le Conseil de Paris a validé à l’unanimité la signature d’une convention de transfert de maîtrise d’ouvrage de l’aménagement de la place du Louvre et de ses abords à l’Etablissement public du musée du Louvre. «Un acte historique derrière une opération technique», s’est réjoui le maire de Paris Centre, Ariel Weil. En clair : charge au musée, et donc à l’Etat, de piloter non seulement le réaménagement de son aile Est, notamment pour creuser sous la Cour carrée une salle d’un millier de mètres carrés entièrement dévolue à la Joconde assaillie chaque jour par des milliers de visiteurs (la jauge journalière du musée le plus fréquentée au monde est désormais fixée à 30 000 personnes par jour), mais aussi d’aménager toute la zone qui s’étend de la rue de Rivoli à la Seine, du côté de la Colonnade de Perrault, face au beffroi de Saint-Germain-l’Auxerrois.
Actuellement, le grand terre-plein caillouteux est totalement désert ou squatté par des cars de touristes. Un projet de réaménagement était dans les tuyaux du maire de Paris Centre depuis des années. Commandant successivement une simulation végétalisée, alternative plus vivable à ce qui ressemble selon lui «à un canyon infranchissable, notamment en période de canicule», puis une étude historique permettant de retracer les étapes mais aussi les loupés de
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