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Taylor Swift ne réenregistrera pas “Reputation”, et c’est une bonne nouvelle

Taylor Swift ne réenregistrera pas “Reputation”, et c’est une bonne nouvelle

Taylor Swift, lors du concert d’ouverture du Reputation Stadium Tour, le 8 mai 2018 à Glendale (Arizona).
Le 30 mai, la pop star américaine a racheté les droits de ses six premiers albums. Et annoncé qu’il n’y aurait donc pas de réenregistrement de “Reputation”. Pour le critique musical du “New York Times” Jon Caramanica, c’est plus qu’une bonne nouvelle : c’est un soulagement.
Taylor Swift, lors du concert d’ouverture du Reputation Stadium Tour, le 8 mai 2018 à Glendale (Arizona). Le 30 mai, la pop star américaine a racheté les droits de ses six premiers albums. Et annoncé qu’il n’y aurait donc pas de réenregistrement de “Reputation”. Pour le critique musical du “New York Times” Jon Caramanica, c’est plus qu’une bonne nouvelle : c’est un soulagement. PHOTO KEVIN WINTER/GETTY IMAGES/AFP

C’est ce qu’on appelle une déception. Ou un soulagement (tout dépend du point de vue).

Juste près avoir racheté les droits de ses six premiers albums au fonds d’investissement Shamrock, Taylor Swift a annoncé le 30 mai qu’elle ne réenregistrerait pas Reputation, son sixième album, sorti en 2017.

Et, pour le critique musical du New York Times Jon Caramanica, c’est une excellente nouvelle.

Les droits des six premiers albums de la pop star américaine (enregistrés pour le label Big Machine) tombent dans le giron de l’agent et producteur Scooter Braun. Avant d’être revendus un an plus tard à Shamrock.

Deux transactions sur lesquelles la chanteuse américaine n’a pas eu son mot à dire.

“Son remake de ‘1989’ a connu une première semaine de sortie plus importante que l’album original, entrant au Billboard 200 avec l’équivalent de 1,65 million de ventes aux États-Unis, ce qui constituait à ce moment-là la meilleure première semaine de sa carrière”, retrace le quotidien américain “The New York Times”.
“Son remake de ‘1989’ a connu une première semaine de sortie plus importante que l’album original, entrant au Billboard 200 avec l’équivalent de 1,65 million de ventes aux États-Unis, ce qui constituait à ce moment-là la meilleure première semaine de sa carrière”, retrace le quotidien américain “The New York Times”. PHOTO PETER NICHOLLS/GETTY IMAGES/AFP

Mais pas question pour Taylor Swift de se laisser faire.

Misant sur la ferveur de ses fans, elle a minutieusement réenregistré chacun de ses albums, et les a republiés avec la mention “Taylor’s Version”, retrace le New York Times dans un autre article.

Elle a commencé par Fearless (Taylor’s Version) en 2021. Puis ont suivi Red, Speak Now et 1989.

Sauf qu’un album manquait encore à l’appel : Reputation.

Ce qui avait de quoi nourrir les hypothèses des Swifties. Certaines pensaient même que la chanteuse profiterait du Eras Tour pour se fendre d’une annonce.

L’annonce en question a fini par tomber : il n’y aura pas de Reputation (Taylor’s Version).

“En toute transparence,je n’en ai même pasréenregistré le quart.

Reputation est tellement

ancré dans une périodebien précise de ma vieque chaque fois quej’ai essayé de le refaire,je bloquais. Cette attitudede défi, ce besoin d’êtrecomprise tout en étantsciemment incomprise,cet espoir éperdu,cette audace et cettemalice honteuses.Honnêtement, de messix premiers albums,c’est le seul que je nepourrais pas refaire mieux

aujourd’hui.”

Taylor Swift sur le compte Instagram swifterastour

Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Eh bien, d’après le critique Jon Caramanica, c’est en grande partie parce que Reputation a une place très particulière dans la discographie de Taylor Swift.

À en croire la publication Instagram de la pop star, c’est l’engouement de ses fans à la fois pour les Taylor’s Version et pour le Eras Tour qui lui a permis de racheter les droits de ses premiers albums.
À en croire la publication Instagram de la pop star, c’est l’engouement de ses fans à la fois pour les Taylor’s Version et pour le Eras Tour qui lui a permis de racheter les droits de ses premiers albums. Photo MARK METCALFE/Getty Images/AFP
“Cet album était animépar quelque choseauquel elle n’avaitjamais eu accèsauparavant, et auquelelle n’aura plus jamaisbesoin d’accéder

désormais.”

Le critique Jon Caramanica dans le quotidien américain The New York Times

Taylor Swift, lors du concert d’ouverture du Reputation Stadium Tour au University of Phoenix Stadium le 8 mai 2018 à Glendale (Arizona).
“Pendant des années, j’ai demandé, imploré, la possibilité d’être propriétaire de mon travail”, écrivait-elle en 2019. C’est chose faite.
Taylor Swift, lors du concert d’ouverture du Reputation Stadium Tour au University of Phoenix Stadium le 8 mai 2018 à Glendale (Arizona). “Pendant des années, j’ai demandé, imploré, la possibilité d’être propriétaire de mon travail”, écrivait-elle en 2019. C’est chose faite. PHOTO KEVIN WINTER/GETTY IMAGES/AFP

“Il renferme de merveilleux morceaux : deux des chansons les plus douces et rythmées de sa carrière, avec Delicate et Dress ; des complaintes pleines de colère, avec Look What You Made Me Do et This Is Why We Can’t Have Nice Things ; et un appel à enlever le masque de la bonne conduite pour afficher ses cicatrices au grand jour, avec I Did Something Bad”, abonde le critique dans les colonnes du quotidien américain.

Mais surtout, pour lui, le génie de Taylor Swift “tient à sa capacité à capturer l’instant présent sans artifice”.

“C’est pourquoi enregistrer des répliques de ses albums a pu être ressenti comme une mauvaise blague, une insulte aux originaux, estime-t-il. Les albums précédents ne pouvaient pas non plus être améliorés. Non pas parce qu’ils étaient parfaits, mais parce que ce sont des œuvres d’art authentiques, en accord avec le moment où elles sont sorties.”

Courrier International

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