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Theodora : «Pour s’en sortir, il faut être charbonneur, pas au-dessus de la moyenne mais au-dessus du possible»

Theodora : «Pour s’en sortir, il faut être charbonneur, pas au-dessus de la moyenne mais au-dessus du possible»
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Devenue un phénomène en quelques mois avec le succès fulgurant de «Kongolese sous BBL», l’artiste diserte et directe évoque ses années de galère et la place restreinte que l’industrie musicale accorde encore aux femmes noires.
En quelques mois, le quotidien de Theodora, 21 ans, a complètement changé.  (Léa Esmali)

Depuis le balcon qui surplombe le canal, c’est une silhouette discrète, encapuchonnée, qui est visible en train de remonter la rue passante. Le lieu n’est pas habituel pour une interview : un appartement situé à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, où vivent les membres de l’équipe de Theodora, une colocation de vingtenaires débrouillards qui se consacrent depuis trois ans à structurer la carrière de leur amie chanteuse. En attendant que l’artiste arrive, l’idée de réaliser l’entretien dans le café d’à côté est aimablement évitée : «Honnêtement, ça devient compliqué pour elle de sortir sans être arrêtée dans la rue, mieux vaut faire ça au calme.»

Il faut dire que depuis l’explosion de son titre Kongolese sous BBL, single de sa mixtape Bad Boy Lovestory parue en novembre, le quotidien de l’artiste de 21 ans a totalement changé. Les plateaux télé, les récompenses

Libération

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