Valleroy. Bourse multicollection : « Ah enfin ! J’ai trouvé la pièce manquante »


« Pièces, timbres, cartes postales, capsules et fèves, ce sont les collections les plus répandues. » Serge Dabrowski, président du Cercle des collectionneurs de Valleroy fait partie des placomusophiles, ceux qui collectionnent les muselets de champagne ou crémant. Et samedi 14 juin, lors de la bourse multicollection, il espère bien faire quelques échanges ou peut-être trouver la perle rare. « Parfois, il manque juste une pièce pour finir une série. Alors on la cherche, sans relâche, partout. Jusqu’au jour où… Ah enfin, elle est là ! » Plaisir suprême du collectionneur, la série est complète.
Dans les bénévoles du club, deux philatélistes préparent la bourse avec soin. Alain Lenardon, trésorier de l’association, passe des heures chaque jour à trier ses timbres depuis tout gamin ! « J’ai 45 ans de collection derrière moi. Mon instituteur de CM2 m’a donné envie de m’intéresser aux timbres. Aujourd’hui, une pièce de ma maison y est dédiée, j’ai 300 albums », sourit le passionné. « Les timbres c’est formidable, ils ne se périment pas. Les timbres en francs peuvent toujours servir. Il suffit de convertir leur valeur au tarif actuel d’une lettre. Il n’y a que les timbres de Pétain qui sont interdits. Tout comme ceux d’Hilter. Mais il est facile de s’en procurer, ils ne sont pas si rares. » À ces côtés Patrick Spadoni a lâché sa collection philatélique, commencée au même âge que son ami. « Qu’est-ce que mes enfants feront de ma collection ? Probablement rien. Alors je suis allé voir d’autres collectionneurs. On s’est accordé sur un prix et j’ai tout vendu. Évidemment, ma collection me manque un peu, mais au moins, elle est entre les mains de quelqu’un qui en prendra soin. »
La bourse est aussi un lieu idéal pour faire estimer des collections. « Souvent les gens pensent avoir une fortune entre les mains. Quand on leur dit ce que leur collection vaut vraiment, ils sont déçus. Parfois même ils pensent qu’on les roule ! », sourit Serge Dabrowski. « On ne fait pas une collection pour s’enrichir. Je peux estimer ma collection de timbres en regardant la cote de chacun. Mais en vrai, si j’arrive à en tirer 10 % de cette valeur, ce serait déjà beau ! La plus grosse valeur est sentimentale », ajoute Alain Lenardon. A contrario, chez les numismates, certaines pièces dépassent largement leur valeur marchande, selon leur rareté. De quoi donner envie de passer à la loupe notre porte-monnaie !
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Bourse multicollections le samedi 14 juin de 8 h 30 à midi à la salle des fêtes de Valleroy. 3 € la table. Réservations au 06 71 55 67 50 ou [email protected]

« Aujourd’hui c’est plus facile de trouver des capsules rares que des bénévoles ! »
Le Cercle des collectionneurs de Valleroy organise 3 bourses dans l’année et une brocante. « Nous sommes une dizaine de membres et nous pouvons compter sur nos amis, familles pour nous aider à mettre en place les manifestations. Mais nous sommes tous vieillissants, ça va commencer à être dure », pose Serge Dabrowski. Le président ne voit hélas pas de jeune relève poindre à l’horizon. « Les jeunes ne collectionnent plus tellement c’est un fait. Et puis le bénévolat… Aujourd’hui il est devenu plus facile de trouver des capsules rares que des bénévoles ! »
Le Républicain Lorrain