Vladimir Cauchemar, Etienne de Crécy, Aime Simone... à la rentrée, le Stockfish à Nice remettra les petits plats dans les grands

Jimmy Boursicot Publié le 01/07/2025 à 17:00, mis à jour le 01/07/2025 à 17:00
On finirait presque par trouver cela normal. Et pourtant, voir défiler tant de noms plébiscités dans des enceintes bien plus vastes dans une salle de 600 places (200 en version assise), cela n’a rien de banal.
Année après année, le Stockfish, lancé en 2022, s’ancre un peu plus parmi les lieux culturels qui comptent dans la région. Et le programme dévoilé vendredi dernier, couvrant la période septembre-décembre, s’inscrit dans la même lignée.
De l’électro de haut vol, de la pop soyeuse, du métal solideÀ la rentrée, l’éclectisme, marque de fabrique du lieu, sera toujours de mise. On distingue tout de même un tropisme électro, avec la venue du très populaire Vladimir Cauchemar (20 décembre), de l’un des papes de la French Touch, Etienne de Crécy (4 octobre), qui débarquera pour un live avec une grosse scénographie, réalisée par la même équipe que celle de Justice sur leurs deux derniers shows à l’AccorArena.
Ou encore Upsilone (pour la réouverture, le 13 septembre), producteur biberonné aux Daft Punk et Bob Sinclar, que l’on retrouvera notamment aux Plages électroniques de Cannes cet été.
Ainsi que le Niçois Yann Muller, désormais un habitué de la salle de Nice-Est, où il reviendra avec une carte blanche, pour une soirée caritative (6 décembre).
Au rayon belle pop, on retrouvera l’énigmatique Aime Simone, ancien mannequin et valeur montante depuis trois ans (13 décembre), ainsi que Frànçois and The Atlas Mountains, formation franco-britannique, au registre onirique, active depuis deux décennies maintenant (14 novembre).
Celles et ceux qui préfèrent quand ça tape plus fort seront également servis avec deux soirées balançant entre metal et post-punk. Premiers à rugir : Shaârghot, le 26 septembre. Puis place à Pogo Car Crash Control pour une nouvelle salve de décibels, le 21 novembre.
Dans un autre registre, Le Peuple de l’herbe débarquera à Nice le 8 novembre. À noter aussi, deux Tributes à l’affiche, d’abord autour de Queen (23 octobre) puis d’Eros Ramazotti (5 décembre).
Soirées concept, cabaret queer et rire sous toutes ses formesToujours côté musique, fiesta garantie avec Nostalgie 80 (22 novembre), ainsi que les concepts événementiels assez hype de Casa Shiro (11 octobre) et du collectif Bleu mon Jules (29 novembre).
Si la musique reste la note dominante du Stockfish, on peut aussi y savourer d’autres formes culturelles.
L’humour y aura régulièrement droit de cité, que ce soit avec Mado La Niçoise, qui jouera deux fois (les 18 et 19 décembre), mais aussi des talents en pleine ascension, très actifs sur les réseaux, comme PV (9 octobre) et le Marseillais Greg Petras (4 décembre).
Le QG niçois du rire, le Bobar Comedy Club, se délocalisera pour sa part à quatre reprises au Stockfish (24 septembre, 29 octobre, 26 novembre et 17 décembre).
Après plusieurs passages de la fine équipe de Madame Arthur, on pourra découvrir une autre entité s’inscrivant dans la mouvance LGBTQIA+ avec le Cabaret Icônes, attendu le 16 octobre.
>> Renseignements: stockfish.nice.fr
Le Stockfish, c’est aussi une sorte de "club social". D’abord tourné vers les étudiants, il s’est rapidement ouvert à d’autres horizons.
Chaque mercredi après-midi, Les Petits Poissons, des ateliers destinés aux 9-14 ans proposent de s’initier à l’écriture rap ou slam, aux percussions brésiliennes, au DJing ou encore au chant.
À l’opposé sur la pyramide des âges, les rendez-vous du Stockfish endimanché, des après-midi festifs et dansants pour les seniors, font toujours un tabac (21 septembre, 21 septembre, 12 octobre, 16 novembre, 30 novembre et 14 décembre).
Lancées l’an passé, les soirées Pop philo ont aussi trouvé leur public. Deux sessions seront prévues durant l’automne, le 3 octobre puis le 16 décembre.
Bonne bouffe, parole libre et boum pour les petitsDeux nouveaux concepts viendront par ailleurs s’ajouter à la liste en 2025-2026. Commençons par Les Pieds dans le plat, dont le "baptême" est prévu le 24 septembre.
"Chaque mois, on mettra à l’honneur un plat emblématique. On commencera par... le stockfish, préparé par Nicole Rubi, de La Petite Maison, et Léo Mallo. Ce sera l’occasion de retrouver, de vivre ensemble dans une société qui a trop tendance à prendre la division comme réflexe", explique Graig Monetti, fondateur du Stockfish et adjoint au maire de Nice délégué au Sport, à la Jeunesse et à l’égalité des chances.
Quid de ce très acidulé Grenadine Family, qui sera lancé le 27 septembre?
"Le samedi, en journée, on fera un événement dédié aux enfants, aux ados et à leurs parents, avec un bar à grenadine. Il y aura des ateliers créatifs, un village vintage pour chiner. Et si la fête est folle, on basculera dans une boum funky, avec tous les titres que les plus jeunes aiment et attendent."
Var-Matin