« C’est le seul outil qui rassemble autant de professionnels » : l'annuaire des artisans d’art de Dordogne est sorti

L’annuaire des métiers d’art est disponible. La soirée de lancement a eu lieu mardi 27 mai à la préfecture. Une vitrine qui met en lumière les artisans du territoire.
281 métiers répertoriés depuis 2016 et 1 500 artisans d’art dans le département, soit environ 10 % de l’ensemble des artisans. « Au niveau de la Nouvelle-Aquitaine, on se défend plutôt bien », sourit Caroline Gasser, chargée des métiers d’art à la Chambre des métiers. Mardi 27 mai, dans les salons de la préfecture, avait lieu la soirée de lancement de la « Route des métiers d’art », un annuaire qui répertorie les artisans d’art de Dordogne.
« En moyenne, tous les ans, il y en a une trentaine qui y entre et le même nombre qui en sort, poursuit Caroline Gasser. L’adhésion coûte 120 euros et certains se disent qu’un an sur deux, ça leur suffit. » Au départ, c’est en Périgord noir qu’est née l’idée de regrouper ces artisans. « Ils étaient une quarantaine à avoir fondé une association, raconte Nathalie Legrand, référente des métiers d’art à la Chambre consulaire. Puis, petit à petit, l’organisme s’est développée jusqu’à ce que la Chambre reprenne le bébé. »
« Un outil clé en main »Mardi soir, c’était donc le lancement du 29e guide. Mais attention, pour en faire partie, il faut montrer patte blanche. « Il faut qu’ils aient un certain savoir-faire, détaille la référente. Notamment dans le fait de transformer la matière. C’est pour ça qu’on ne trouvera pas de peintre, par exemple, ni de dessinateur. » Un guide conçu, initialement pour les touristes mais qui, aujourd’hui, s’adresse également aux locaux. « C’est le seul outil qui rassemble autant de professionnels », prolonge Nathalie Legrand.
Des professionnels qui s’engagent également à ouvrir leurs ateliers aux curieux. « Ce n’est pas qu’une question de commerce, pose la référente. Ils doivent montrer et expliquer ce qu’ils font. Et, pour eux, ce guide est la première entrée qui permet de savoir où ils se trouvent. » Sa collègue va plus loin. « La casquette de commercial n’est, en général, pas trop leur truc, sourit-elle. C’est important de les rendre visibles. » Dans les mois qui viennent, le guide sera disponible sur l’application de découverte écotouristique “Dorie” du Département. « L’idée est d’allier une balade à la découverte d’un métier », résume Nathalie Legrand.
Renseignements sur routedesmetiersdartdordogne.com/
SudOuest