Colruyt envisage la suppressions de 889 postes après cession de magasins en France

Le distributeur belge Colruyt a annoncé lundi 23 juin que 889 salariés au maximum étaient « susceptibles d’être licenciés pour motif économique » dans le cadre de la cession de ses 104 magasins en France. L’enseigne belge implantée en France depuis 1998 emploie près de 2 300 salariés en France, essentiellement dans le quart nord-est.
Le groupe de distribution Les Mousquetaires/Intermarché s’est engagé la semaine passée à acquérir 81 de ces magasins pour un montant total d’environ 215 millions d’euros. Ce projet de reprise « implique le transfert automatique de 1 319 salariés », a indiqué Colruyt dans un communiqué lundi.
Mais quelque 24 autres magasins (dont un n’est pas ouvert) « ne seraient pas repris », indique Colruyt, qui assure mener « une recherche active de repreneurs complémentaires pour les sites non repris » et que « plusieurs marques d’intérêt (…) ont été reçues ».
« Au total, cela impliquerait la suppression de 950 postes », a précisé le groupe belge. Parmi ceux-là, « le nombre maximum de salariés susceptibles d’être licenciés pour motif économique serait de 889 », selon le communiqué.
Le siège, situé à Rochefort-sur-Nenon (Jura), ne fait pas non plus partie du projet de reprise du Groupement Mousquetaires, troisième acteur du secteur en France. « Un plan de sauvegarde de l’emploi est en cours de préparation avec les partenaires sociaux », a ajouté l’enseigne belge.
Colruyt Retail France évoquait en avril dernier des « conditions difficiles sur le marché français très concurrentiel de la distribution alimentaire », soulignant que « malgré d’importants efforts sur la rentabilité de ses activités françaises, les résultats escomptés n’(avaient) pas été atteints ».
La Croıx