«Conclave» des retraites : François Bayrou a du mal à conclure
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Tel un mort-vivant dont la main émerge d’une sépulture à la seconde qui précède le générique de fin, le «conclave» sur les retraites de François Bayrou n’est pas totalement enterré. Lundi soir, l’affaire semblait pourtant classée quand le négociateur de la CFDT, Yvan Ricordeau, s’est présenté devant la presse en actant l’«échec» de quatre mois et demi de discussions : «Le patronat vient de fermer la porte aux trois organisations syndicales qui se sont battues jusqu’au bout.» Le négociateur de la CPME, Eric Chevée, avait ensuite amusé l’auditoire avec ce constat : «Tout le monde s’attendait à ce que l’on échoue, et nous avons échoué.» Il était environ minuit et au même moment, la presse recevait une convocation de Matignon : à 7 heures pétantes mardi 24 juin matin, le Premier ministre prendrait la parole.
Il l’a fait, donc, pour expliquer qu’il ne compte pas laisser sombrer sa création, mise sur orbite en janvier afin de s’épargner une censure des députés socialistes, en proposant aux acteurs sociaux de rediscuter de la réforme des retrait
Libération