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Conclave sur les retraites : le pari de la CFDT

Conclave sur les retraites : le pari de la CFDT

Par Boris Manenti

Publié le

Patrick Martin, président du Medef et Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, lors d’une conférence sur les finances publiques et le budget, à Paris, le 15 avril 2025.

Patrick Martin, président du Medef et Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, lors d’une conférence sur les finances publiques et le budget, à Paris, le 15 avril 2025. VINCENT ISORE / VINCENT ISORE/IP3

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Analyse La centrale réformiste a choisi de négocier jusqu’au bout lors du « conclave » sur les retraites, afin d’imposer ses priorités aux partenaires sociaux et d’asseoir son rôle dans le pilotage des politiques sociales.

Habemus pensiones ? Le « conclave » sur les retraites touche à sa fin et devrait apparaître comme une victoire pour la CFDT. Après presque six mois de tractations, le syndicat réformiste s’est imposé au centre du jeu politique dans la mère des batailles sociales, imposant ses priorités à l’ensemble des partenaires sociaux. A l’actif du premier syndicat de France : des départs anticipés en cas de métier pénible (port de charges lourdes, postures pénibles ou exposition aux vibrations – trois critères supprimés en 2018) et la réduction de l’écart de pension selon le genre (en moyenne, les femmes touchent 1 310 euros par mois, contre 2 090 euros pour les hommes). Mais pas de retour en arrière sur l’âge légal de départ, porté à 64 ans par la réforme de 2023 et dont la révision était un chiffon rouge aux yeux des patrons du Medef. C’est là toute l’ambivalence du compromis. Et le principal reproche adressé à la CFDT par les tenants d’une ligne plus radicale. « Nous assumons une ligne réformiste et une stratégie de concertation pied à pied », clame Yvan Ricordeau, le négociateur de la CFDT dépêché au conclave.

Quand François Bayrou a annoncé en janvier « remettre en chantier » la très impopulaire réforme des retraites en confiant aux syndicats et au patronat le soin de négocier des évolutions « sans aucun tabou, pas même l’âge », il s’agissait pour lui de donner un gage au Parti socialiste (PS) afin d’éviter la censure qui lui pendait au nez dès sa nomination. Pari réussi ! Au passage, le nouveau Premier ministre bouscule les syndicats, qui n’ont cess…

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