Dans le Pacifique, des États divisés sur l’exploitation minière des fonds marins

La majorité des États insulaires du Pacifique en réfère au principe de précaution et se range derrière l’Autorité internationale des fonds marins pour aborder la question de l’exploration et de l’exploitation minière sous l’océan. Mais quatre d’entre eux sont disposés à se lancer dans la course.
“Nous n’attendons rien de la réglementation des océans. Nous voulons nous assurer que si l’exploitation minière des fonds marins se fait pour de bon, elle se fera sans porter atteinte à l’environnement.” C’est ainsi que Teburoro Tito, représentant des Kiribati auprès des Nations unies, justifie la position de son gouvernement, dans Pacific Beat, un podcast du réseau audiovisuel public d’Australie ABC. Cet État insulaire autorise l’exploration de ses grands fonds marins et est à la recherche de partenaires pour le faire.
Il est l’un des pays exerçant des droits sur la zone Clarion-Clipperton (ZCC), une vaste région d’eaux internationales du Pacifique réglementée par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM). Et comme la ZCC est supposée regorger de minerais utiles notamment à la fabrication des batteries électriques, elle fait l’objet de toutes les convoitises. À l’heure actuelle, personne sur la planète n’a commencé à exploiter les minerais des fonds marins, mais cela pourrait survenir dans les prochaines années.
En mars, “le ministre de la Pêche et des Ressources marines des Kiribati a dit s’être entretenu avec l’ambassadeur de Chine afin de ‘réfléchir à d’éventuelles collaborations en matière d’exploitation durable des
Courrier International