Emploi et jeunes diplômés : 5 conseils pour sortir du lot en 2025

Soigner son insertion commence sur les bancs de l’école. « Il faut profiter à fond de ces années pour travailler son réseau et multiplier les expériences », encourage Caroline Roussel, directrice générale de l’Iéseg, à Lille. Dans son établissement, beaucoup d’étudiants optent pour une année de césure, en général entre les 3e et 4e années : « Aux 18 mois minimum d’expérience professionnelle prévus dans leur cursus, ils en ajoutent 12. »
Travailler son réseau se fait aussi une fois diplômé, en se rapprochant, par exemple, de la communauté d’alumni. Car l’esprit de tribu est vivace, quand on parle d’écoles de commerce. Ou encore du career center (espace carrières) de votre école pour vous mettre en lien avec des anciens dans la branche que vous visez.
Les employeurs insistent sur l’importance des soft skills (compétences comportementales). Très bien, mais comment les illustrer ? « En valorisant tous les projets que vous avez menés, même si cela ne vous paraît pas très significatif. Entrepreneuriat, missions en indépendant, travail associatif, etc. », détaille Amandine Baillet de l’Ipag.
Sur le plan des compétences, les hard skills, un contexte timide favorise les profils polyvalents, capables de s’adapter et de sortir de leur champ d’origine. Les candidats dotés d’une double compétence (business et activités culturelles, business et technologies, etc.) sont choyés. « De plus, 40 % de nos diplômés occupent un poste où ils sont confrontés, directement ou indirectement, aux sujets de transition écologique et sociétale, ajoute Amandine Baillet. N’hésitez donc pas à faire valoir vos expériences ou connaissances sur ces sujets ! »
Nombre d’écoles proposent de passer des certifications. Des formations courtes, le plus souvent en ligne, sur des sujets tels que la gestion de projet, l’intelligence artificielle, la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), etc. « Les employeurs y voient curiosité, autonomie et volonté de progresser », estime-t-elle. Hors de l’école, plusieurs platesformes (LinkedIn Learning, par exemple), proposent ce type de modules.
La difficulté pour les jeunes diplômés tient à leur manque d’expérience. Mais ils ont une grande qualité, par rapport à leurs aînés : être souvent plus libres sur le plan personnel. Vous montrer prêt à changer de ville, de région ou de pays, vous donnera un sérieux avantage. Comme un plus grand nombre d’employeurs potentiels auxquels vous adresser.
Le Parisien