En Argentine, un sommet du Mercosur pollué par les discordes entre Milei et Lula

Le 66ᵉ sommet du Mercosur s’est achevé jeudi 3 juillet, à Buenos Aires, par un accord avec l’Association européenne de libre-échange (AELE). Mais la réunion a été marquée par de fortes tensions entre l’Argentine et le Brésil, sur fond de divergences politiques entre Javier Milei et Lula.
Le mercredi 2 et le jeudi 3 juillet, la capitale argentine, Buenos Aires, a accueilli le sommet semestriel des dirigeants du bloc régional du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie).
À l’issue de cette réunion, un accord de libre-échange a été conclu avec l’Association européenne de libre-échange (Suisse, Norvège, Islande et Liechtenstein), tandis que le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a officiellement entamé un mandat de six mois à la tête de la présidence tournante du bloc, en relais de son voisin argentin.
Mais cette nouvelle édition du sommet a eu une saveur particulière, marquée par des tensions palpables entre Lula et son homologue argentin, Javier Milei. Bien que les divergences idéologiques ne soient plus une surprise, celles-ci se sont cristallisées avec éclat à l’occasion de ce face-à-face diplomatique. D’ailleurs, La Nación souligne que c’est la première fois que les deux dirigeants se rencontrent dans la capitale argentine ; et depuis l’arrivée au pouvoir du président libertarien, en décembre 2023, aucune réunion bilatérale n’avait encore eu lieu entre les deux.
La presse régionale fait front commun pour qualifier la rencontre de particulièrement glaciale. El Observador, quotidien uruguayen, évoque un som
Courrier International