Exposition à l’amiante, précarité, violences : à Paris adresse, les agents remportent une victoire syndicale après une grève illimitée

Le personnel du service de domiciliation administrative de la capitale, en grève illimitée depuis deux semaines pour dénoncer des conditions de travail minées par un chantier de travaux, a obtenu gain de cause mardi 29 juillet. L’Unsa et la CGT réclamaient notamment une prime de 140 euros. Un comité de suivi sera désigné pour les revendications liées à la titularisation des agents contractuels.
C’est incontestablement une victoire syndicale. En grève illimitée depuis près de deux semaines pour dénoncer leurs conditions de travail devenues « intenables », les 12 agents de Paris adresse, un service du centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP), ont appris le 29 juillet en milieu d’après-midi que leurs revendications avaient enfin été entendues.
Leur direction a accédé à leur demande d’une prime de 140 euros bruts par mois à compter du 1er juillet 2025 et a mis en place un comité de suivi pour leurs autres revendications, dont la titularisation des agents précaires.
L’annonce, vendredi 25 juillet, de la découverte de fibres d’amiante « à un niveau supérieur au seuil réglementaire » dans l’air de leurs locaux situés au sein d’un immeuble en chantier aura certainement joué un rôle d’accélérateur dans la décision de la Ville.
Aux yeux de l’Unsa et de la CGT, cette découverte – même si elle est...
L'Humanité