Face aux tempêtes en série, Acapulco peine à sortir la tête de l’eau
Frappée par une série de tempêtes tropicales et d’ouragans, la célèbre ville mexicaine d’Acapulco, dans l’État de Guerrero, ne voit plus le bout du tunnel. En première ligne, les populations les plus pauvres, qui peinent à reconstruire et à relancer leur économie fondée sur la pêche et le tourisme. Reportage du journal mexicain “Proceso”.
Ces trois dernières années, les populations les plus pauvres d’Acapulco et du littoral de l’État du Guerrero [dans le sud-ouest du Mexique] ont été frappées successivement par trois ouragans, Otis, John et Erick.
Et les choses ne devraient pas s’améliorer pour ces régions à court ou moyen terme, tant on s’attend à des cyclones plus intenses et plus fréquents, à l’aggravation de la houle et à une chute durable du tourisme.
Provisions alimentaires, matelas et couvertures, voilà ce que les pouvoirs publics leur proposent après chaque catastrophe.
Avec Otis en 2023, Fernando Marcial a vu les étoiles. En pleine nuit, les vents violents ont arraché le toit de son habitation, sur les hauteurs du quartier de Solidaridad. Les torrents de pierres ont emporté ce qu’il possédait, y compris son matériel de travail, la pêche, patiemment accumulé au fil de son existence.
Non contente de déchiqueter barques et yachts, la mer a englouti “plus de 50 marins”.
Devant les dégâts immenses, raconte Fernando, celui qui était alors président, Andrés Manuel López Obrador, est venu en aide aux sinistrés et “leur a donné de tout” : des produits alimentaires, des frigos, des poêles, de l’argent pour reconstruire leur logement, pour réparer leur bateau. “Je ne vais pas dire le contraire, j’ai reçu de l’argen
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