Florent Menegaux, patron de Michelin : « Le désordre actuel est peut-être devenu le nouvel ordre »

Florent Menegaux, directeur général de Michelin, rencontré en avril dans les bureaux parisiens du groupe, rue Kléber. Bruno Levy pour la Croix l’Hebdo
Florent Menegaux est à la tête d’une des entreprises françaises les plus connues du grand public, en France comme à l’étranger : Michelin. Cet homme aussi discret qu’ambitieux raconte les défis du moment, entre salaire « décent » et fermeture de sites, pneu écolo et adaptation à une géopolitique plus que jamais incertaine.
La Croix L’Hebdo : Être patron de Michelin, est-ce d’abord être un patron ? Ou un « Bib », un gars de chez Michelin ?
Florent Menegaux : C’est être un gars de chez Michelin avec une responsabilité particulière, qui consiste à faire des choix au bon moment, à écouter, comprendre, déléguer, responsabiliser, s’assurer que les collaborateurs sont en mesure de prendre les décisions qu’ils ont à prendre. Une vraie subsidiarité.
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