Guerre du Vietnam : « Pour quoi meurt un journaliste », il y a 50 ans dans « le Nouvel Obs »

Par Olivier Todd
Publié le
Des reporters couvrent les derniers combats, le 28 avril 1975, sur le pont Newport, deux jours avant la chute de Saigon et la fin de la guerre du Vietnam. LUDWIG/SIPA
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Archives Le propos moqueur d’un général sur un journaliste blessé au Vietnam en 1975 provoquait l’indignation. Olivier Todd répliquait en rappelant les nombreux morts parmi les reporters, photographes et cameramen.
Pour aller plus loin
« Ecrasez-vous, général Brasart ! » Les journalistes blessés ou tués en couvrant les guerres, « membres d’une internationale professionnelle qui vaut bien celle des militaires, au-delà des divergences d’opinions, ont pris autant sinon plus de risques que vous. Chacun avec ses doutes et ses convictions, sachant que le métier comprend sa marge d’erreurs, que l’objectivité est un point à l’infini jamais atteint, a travaillé assez dur et consciencieusement pour qu’on en finisse avec les mythes romanesques et les insultes grossières. »
Le général auquel répliquait Olivier Todd, dans l’article que nous republions, avait commenté la blessure d’un journaliste au Vietnam d’un « Il ne l’a pas volé ! », déclenchant une vague de réponses indignées. Comme celles d’Henri Amouroux, directeur de « France-Soir » : « 39 journalistes ont été tués en Indochine. Combien de généraux ? » Olivier Todd (décédé en décembre 2024) a lui-même couvert la guerre du Vietnam pour « le Nouvel Observateur …
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