Harcèlement sexuel, management toxique, arrêts maladie à gogo : la société Moët Hennessy dans la tourmente après les accusations d’une ex-haut cadre

Stress, brimades, vexation : une ex-cadre, membre du comité de direction de Moët Hennessy, poursuit devant les prud’hommes la filiale vins et spiritueux du groupe LVMH. Elle dénonce un management toxique sur fond de culture interne digne d’un «boys club», révèle une enquête du Financial Times. A l’origine de l’affaire : l’ancienne cheffe de cabinet du directeur mondial de la distribution, Maria Gasparovic, qui a porté plainte pour harcèlement sexuel, discrimination et licenciement abusif, et réclame 1,3 million d’euros de dédommagements. La firme nie fermement les faits et a engagé une procédure en diffamation, dont le procès devrait se tenir cet automne.
Maria Gasparovic avait été licenciée en juin 2024, quatre mois après avoir alerté ses supérieurs et la direction des ressources humaines. Elle affirme avoir été la cible de remarques sexistes après avoir rapporté des comportements jugés inappropriés à sa direction. Il lui aurait notamment été suggéré de suivre un «entraînement anti-séduction» si elle v
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