Haute-Saône. Des moissons précoces, de qualité, mais le prix du blé dégringole : la ferme haut-saônoise entre question et satisfaction

Les moissons de blé et d’orge du millésime 2025 se termineront avec dix jours d’avance. Dans une parcelle, un agriculteur a réalisé jusqu’à 95 quintaux d’orge à l’hectare contre 65 en moyenne, « une première », selon lui. Les conditions climatiques ont jusque-là été favorables alors que les prix, eux, chutent en raison du contexte géopolitique. Tout l’inverse de la saison 2024. Visite dans les parcelles.

Les moissons, comme ici le blé à Pusy-et-Epenoux, sont quasi terminées en Haute-Saône. Elles se sont arrêtées avec la pluie tombée depuis dimanche 6 juillet mais devraient reprendre d’ici la fin de semaine. Photo Edouard Choulet

En agriculture, comme en météo, les années se suivent, mais ne ressemblent pas. Inutile de regarder dans le rétroviseur du tracteur pour se rappeler les nombreux aléas climatiques supportés par « nos » agriculteurs depuis dix ans , en Haute-Saône. L’an dernier, certains paysans de la plaine de Saône ou de la Lanterne, n’ont jamais pu ramasser une botte de foin tant les champs étaient détrempés par les orages. Une année qui tranchait avec les épisodes de sécheresse de 2022, voire 2023, où les récoltes avaient baissé de 60 % pour le blé ou le colza. Lors de l’été 2024, les épis de blé avaient, par endroits, pourri sur place du fait de l’humidité alors que le cours du blé battait des records.

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