« Ils trichent et, nous, on paie » : quand l’élue de l’Allier Annie Corne ose tout et engage une boîte privée pour fliquer les allocataires du RSA

Le conseil départemental de l’Allier a mandaté la société Tessi, un prestataire chargé de traquer les prétendus fraudeurs pour le compte de la collectivité. Coût total de l’opération : 50 000 euros. Les élus de l’opposition, qui ont été mis devant le fait accompli, dénoncent une politique obsédée par la stigmatisation des plus précaires au mépris des missions sociales dévolues à la collectivité.
Annie Corne est une femme « révoltée ». L’injustice qui indigne la vice-présidente du conseil départemental de l’Allier, chargée de l’emploi et de l’insertion : les fraudeurs aux aides sociales, dont l’État, dans sa coupable inertie, se fait complice en les laissant prospérer.
Si les allocataires du RSA n’existaient pas, on peut se demander ce qui ferait encore courir l’élue de droite – qui fut orthophoniste dans une autre vie – tant ces derniers semblent littéralement l’obséder, comme en témoigne ce petit florilège de...
L'Humanité