«Je n’ai jamais vu un projet ferroviaire avancer aussi rapidement» : Velvet se lance à l’assaut de la SNCF sur la façade Atlantique

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DÉCRYPTAGE - Après avoir levé 1 milliard d’euros, l’entreprise française, concurrente de l’entreprise publique, prévoit de faire circuler ses douze trains en 2028.
Velvet : le nom sera bientôt connu des Parisiens ou Bordelais désireux de prendre le train. Il s’agit en effet du nom commercial qu’a dévoilé ce mardi un futur concurrent des TGV de la SNCF. Jusqu’alors connu sous le nom de Proxima, l’opérateur va se lancer d’abord sur la ligne Paris-Bordeaux à partir de 2028. « C’est un mot court, facile à mémoriser, explique Rachel Picard, présidente et cofondatrice de Velvet. Le V rappelle évidemment la vitesse. Les sons font penser à du velours et de la douceur. Les couleurs verte et lilas n’ont jamais été vues dans le domaine ferroviaire. »
La concurrence est ouverte sur les lignes à grande vitesse depuis quelques années. Aujourd’hui, elle existe via l’italien Trenitalia, entre Paris, Lyon et Marseille, et l’espagnol Renfe, pour les liaisons Madrid-Marseille et Barcelone-Lyon. « Nous sommes la première compagnie indépendante 100 % française », indique Rachel Picard. De son côté, Velvet regarde vers la façade atlantique. Après Paris-Bordeaux…
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