L’enseigne Casa ferme 133 magasins et supprime 600 postes en France : à Fresnes, des clients regrettent déjà leur «enseigne phare»
%3Aquality(70)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FTV5XXAEH3FG7TGR2YYBQ3YFHDA.jpg&w=1920&q=100)
Des cartons à peine ouverts posés au sol, des rayons quasiment vides et quelques clients qui déambulent au compte-goutte. Au magasin Casa de La Cerisaie, à Fresnes (Val-de-Marne), on est loin de l’effusion habituelle des zones commerciales. «Je suis venue dans l’espoir de faire des bonnes affaires, mais tout est vide», s’amuse une cliente. Depuis trois semaines, l’enseigne de meubles et de décoration a lancé une opération de déstockage pour liquider un maximum de produits. «-50 % sur tout le magasin», peut-on lire sur des affiches rouges placardées en vitrine et aux quatre coins de la boutique. Des bonnes affaires qui n’ont pas surgi en raison d’une «fermeture avant travaux» mais d’un plan social de grande ampleur, avec la fermeture de 133 des 143 points de vente de l’enseigne en France et la suppression de 600 postes.
Si les prix bas ont ravi les clients – «j’ai dépensé 300 ou 400 euros il y a deux semaines, les soldes étaient folles», raconte une habituée de la zone commerciale La Cerisaie – ils reflètent donc une réalité plus terne pour l’entreprise, qui enchaîne les déboires économiques depuis quelques mois. Début mars, la maison-mère de la chaîne internationale, Casa Belgique, implantée dans huit pays européens, dépose le bilan. Sa filiale française demande dans la foulée son placement en redressement judiciaire, déclarant subir «les conséquences directes de la faillite de la filiale belge […] qui assurait la logistique du groupe ainsi que des ser
Libération