La Chine achète des mines dans le monde entier

Pour faire face à la dégradation du climat géopolitique et sécuriser leurs approvisionnements, les géants miniers chinois multiplient les acquisitions à l’étranger, du Brésil au Kazakhstan en passant par les pays d’Afrique australe.
Les entreprises chinoises du secteur minier investissent plus que jamais à l’étranger. En 2024, elles ont réalisé une dizaine de transactions d’une valeur supérieure à 100 millions de dollars, rapporte le Financial Times. “Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis plus de dix ans.”
En juin, Zijin, le premier producteur chinois d’or et de cuivre, a annoncé qu’il s’apprêtait à acquérir la mine d’or de Raygorodok, au Kazakhstan, pour 1,2 milliard de dollars (environ 1 milliard d’euros). “Si l’opération est finalisée, il s’agira de la plus importante acquisition du groupe minier depuis six ans”, selon Bloomberg. En avril, Baiyin Nonferrous, un autre géant chinois, avait acquis la mine de cuivre et d’or Mineração Vale Verde, au Brésil, pour 420 millions de dollars (360 millions d’euros).
Quelques mois auparavant, rapporte le South China Morning Post, le groupe australo-chinois MMG avait mis la main sur la mine de cuivre de Khoemacau, au Botswana, pour 1,9 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros), tandis que JCHX Mining avait acquis 80 % des parts d’une autre mine de cuivre, celle de Lubambe, en Zambie, où la société se prépare à investir massivement pour relancer la production.
Premier consommateur mondial de minéraux, la Chine “s’empare des mines du monde entier pour sécuriser ses
Courrier International