Le constructeur français Renault sollicité pour produire des drones en Ukraine

Le ministre des Armées avait annoncé qu’une «grande entreprise produisant des voitures françaises» était engagée dans un partenariat «gagnant-gagnant» avec Kiev pour produire des drones sur le sol ukrainien.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, n’avait pas nommé vendredi « la grande entreprise produisant des voitures françaises » qui allait produire des drones sur le sol ukrainien « avec une PME de défense française ». Dimanche, Franceinfo a donné son nom : Renault.
L’objectif de ce partenariat « gagnant-gagnant » avec Kiev, selon l’expression du ministre, est, d’une part, de produire des drones à grande échelle et, d’autre part, d’apprendre à les utiliser en opération. Ces drones seront destinés aux Ukrainiens, « mais nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif, qui colle à la réalité » du conflit en Ukraine, a-t-il ajouté sur LCI. notamment des précisions sur ce projet.»
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Renault a bien confirmé au Figaro avoir été contacté par le ministère des Armées, mais rien n’est encore finalisé, a tempéré le constructeur : « Des échanges ont eu lieu. Aucune décision n’est prise à ce stade, car nous attendons des précisions sur ce projet de la part du ministère », précise le groupe Renault, dont l’État est le premier actionnaire avec 15 % du capital.
Il y a quelques mois, l’État a annoncé son intention de produire en masse certains équipements militaires, comme les drones. Le délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, avait évoqué en janvier, la fabrication de drones à une échelle de « plusieurs milliers en quelques mois » en partenariat avec l’industrie automobile parmi les projets « impliquant les chaînes industrielles civiles ».
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