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Le festival de Glastonbury est-il devenu trop gros pour garder son âme ?

Le festival de Glastonbury est-il devenu trop gros pour garder son âme ?

Ce 25 juin s’ouvre le festival de Glastonbury, évènement emblématique de la culture britannique. Longtemps considéré comme le bastion de la musique indépendante et des artistes émergents, n’est-il pas aujourd’hui victime de son succès et de la course au gigantisme ?, s’inquiète la presse britannique.

Lors de l’édition 2024 du festival de Glastonbury à Pilton, en Angleterre. Photo ELLIE SMITH/The New York Times

Ce festival devrait être une “fierté britannique”, assure Emily Bootle, une des journalistes du quotidien The i Paper. Depuis cinquante-cinq ans qu’il existe, Glastonbury, plus que jamais incontournable, est devenu l’un des derniers “bastions des arts” qui tienne encore debout, en ces heures d’austérité que traverse le secteur culturel, au Royaume-Uni comme en France.

Ce mercredi 25 juin, l’emblématique festival, surtout connu pour son affiche musicale mais également dédié aux arts de la scène, repart pour une nouvelle édition, jusqu’au dimanche 29 juin. Comme chaque mois de juin depuis 1970, la ville de Pilton, dans le comté du Somerset, va devenir le lieu de rendez-vous de milliers de festivaliers venus du monde entier. Ils devraient être 210 000 cette année, réunis pour une programmation qui, côté musique, réunit entre autres Neil Young, la pop star américaine Olivia Rodrigo ou la rappeuse Doechii.

Certains choix de programmation font toutefois couler un peu d’encre, comme celui d’inviter le trio de rap nord-irlandais Kneecap, au centre de plusieurs controverses. L’un de ses membres a récemment comparu devant un tribunal de Londres pour “infraction terroriste”, accusé d’avoir brandi un drapeau du mouvement pro-iranien Hezbollah lors d’un concert en novembre. Dans une interview au tabloïd The Sun, le Premier ministre Keir Starmer a jugé que la venue du groupe était “inopportune”.

Mais gagner en envergure signifie, parfois, perdre un peu de son identité. En l’occurrence, Glastonbury ne serait plus tout à fait le même, à en cro

Courrier International

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