Le nouveau PDG Antonio Filosa, un homme de conciliation pour relancer Stellantis

Le groupe automobile Stellantis, composé notamment des marques Peugeot, Citroën, Fiat et Chrysler, a annoncé mercredi 28 mai que l’Italien Antonio Filosa allait succéder à Carlos Tavares à sa tête. Une nouvelle saluée avec enthousiasme de l’autre côté des Alpes, même si Filosa aura fort à faire pour relancer un groupe qui baigne dans une crise profonde.
Dès le début de son article, Il Sole 24 Ore pose le contexte. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas réjouissant. “La phase que traverse Stellantis, et le marché de l’automobile en général, est très complexe, prévient le quotidien économique. En 2024, le chiffre d’affaires du groupe par rapport à l’année précédente a baissé de 17 % et le bénéfice net de 70 %.”
À ces difficultés, complète le média milanais, “s’ajoutent les incertitudes liées aux droits de douane imposés par [le président américain Donald] Trump sur les importations de voitures et de composants aux États-Unis”. Le tableau est donc noir, et la tâche de mener la barque Stellantis à bon port, dans cette mer agitée, incombera désormais à une figure nouvelle, qui succède à Carlos Tavares : l’Italien Antonio Filosa.
Peu connu, d’un côté des Alpes comme de l’autre, ce Napolitain de 51 ans a été officiel
Courrier International