Le sommet Choose France bat un record d'investissements cette année et avance sur l'intelligence artificielle

Lundi, 20 milliards d'euros de projets ont été annoncés dans le cadre du 8e sommet Choose France, visant à attirer les investissements étrangers dans le pays.

Centres de données, banque en ligne, bateaux de croisière... Le 8e sommet Choose France, évènement destiné à attirer les investissements étrangers en France, a battu un nouveau record avec 20 milliards d'euros de projets annoncés sous les ors du château de Versailles, lundi 19 mai. "C'est une édition très complète", s'est réjoui Emmanuel Macron lundi, devant un parterre de chefs d'entreprises.

Une cinquantaine de projets ont été dévoilés ou confirmés par la France, qui a convié plus de 200 patrons à l'occasion d'un sommet baptisé "France, terre de créativité". Parmi les projets annoncés lundi, Amazon est venue annoncer 300 millions d'euros d'investissement. L'américain Prologis s'est engagé à investir 6,4 milliards d'euros pour la construction de centres de données et d'entrepôts, et MSC Croisières a confirmé une commande de deux navires aux chantiers de Saint-Nazaire, pour 3,5 milliards d'euros.

L'autre volet des annonces attendues concerne les premières concrétisations des 109 milliards d'investissements en France dans le domaine de l'intelligence artificielle, promis en février lors d'un sommet. Le fonds d'investissement émirati MGX a confirmé son engagement pour l'établissement d'un campus IA en Ile-de-France, avec une première tranche de 8,5 milliards d'euros.

Le canadien Brookfield devait confirmer l'investissement de 10 milliards d'euros pour un site à Cambrai (Nord), et l'américain Digital Realty ses engagements pour des centres de données à Marseille et Dugny (Seine-Saint-Denis), pour 2,3 milliards d'euros. La "fintech" britannique Revolut va de son côté consacrer un milliard d'euros d'investissement à la création de son nouveau siège social pour l'Europe de l'ouest, à Paris. Cette année, Choose France met également à l'honneur des capitaux pour l'économie circulaire.

Lundi, Emmanuel Macron a appelé à poursuivre le mouvement de simplification en proposant, comme l'Allemagne, de supprimer la directive européenne sur le devoir de vigilance. Celle-ci impose aux entreprises des règles en matière de respect de l'environnement et des droits humains, dans toute leur chaîne de production.