Pays de Galles : après la disparition de ses hauts fourneaux, Port Talbot tente d’éviter sa paupérisation
Par Tristan de Bourbon, envoyé spécial Port Talbot (Royaume-Uni)
Publié le
Le complexe industriel de Port Talbot, dans le sud du pays de Galles. BEN BIRCHALL / PRESS ASSOCIATION IMAGES/MAXPPP
En juillet et en septembre 2024, les deux hauts fourneaux de Port Talbot, dans le sud du pays de Galles, ont été fermés par le conglomérat indien Tata. La municipalité et un syndicat s’organisent pour contrer l’habituel effondrement des anciennes villes industrielles.
La Croix vous donne la possibilité d’offrir gratuitement cet article à vos proches.
Abonnez-vous à La Croix et offrez gratuitement cet article à vos proches.
Je m'abonne Chemise à manches courtes et larges tatouages visibles, Alun Davies, ancien salarié de Tata Steel, arpente le centre récemment ouvert au cœur de Port Talbot, ville côtière du sud du Pays de Galles. Ce lieu, destiné aux anciens travailleurs des hauts fourneaux, a été créé par son syndicat Community en collaboration avec la municipalité. « L’idée est de lister les emplois disponibles dans la région et de financer les besoins formation des ouvriers licenciés pour qu’ils puissent retravailler au plus vite », explique le syndicaliste, chargé des industries du métal et de l’acier pour le pays de Galles.
Cet article est réservé aux abonnés
La Croıx
