Pourquoi Engie menace d’abandonner son méga-projet solaire à 600 millions d’euros

Publié le
S’étendant sur 680 hectares, Horizeo devait être le plus grand parc photovoltaïque de France mais le projet est dans l’impasse, car il contribue à l’artificialisation des sols. Guillaume Bonnaud / PHOTOPQR/SUD OUEST/MAXPPP
Lancé par les groupes Engie et Neoen, cela devait être le plus grand parc solaire d’Europe. Mais le projet est aujourd’hui dans l’impasse, car il contribue à l’artificialisation des sols, affirment ses détracteurs. Pour qu’il puisse voir le jour, il faudrait amender la loi. Compliqué dans le contexte actuel.
« Nous sommes en pleine absurdie administrative. » Catherine MacGregor, la directrice générale d’Engie, ne mâche pas ses mots sur les difficultés du groupe à mener à bien son projet de construction d’une gigantesque centrale solaire en Gironde, annoncé en 2021 et réalisé en partenariat avec Neoen. S’étendant sur 680 hectares, Horizeo devait être le plus grand parc photovoltaïque de France, et même d’Europe, avec une capacité de 820 MW, soit l’équivalent des besoins en consommation de 500 000 habitants. Un investissement évalué à 600 millions d’euros.
Cet article est réservé aux abonnés
La Croıx