Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Pourquoi la guerre commerciale du président Trump s’enlise

Pourquoi la guerre commerciale du président Trump s’enlise

Alors que l’échéance fixée au 9 juillet par le locataire de la Maison-Blanche pour lever ses droits de douane dits “réciproques” approche, seuls le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam ont trouvé un terrain d’entente. Et face au Japon, la méthode forte américaine semble tourner court, estime “The Wall Street Journal”.

Dessin d’Emanuele Del Rosso, Italie.

Faute d’avoir réussi à conclure un accord commercial avec le Japon après des semaines de pourparlers, Howard Lutnick et Jamieson Greer ont choisi de faire monter la pression. Dès l’arrivée de la délégation japonaise à Washington à la fin de mai, les ministre du Commerce et représentant au Commerce américains ont mis les points sur les i : si les deux parties ne parvenaient pas rapidement à s’entendre, l’assouplissement des droits de douane récemment imposés par le président Trump pourrait laisser place à une nouvelle salve de mesures punitives, expliquent des personnes proches du dossier. Washington menaçait de plafonner le nombre de véhicules que le Japon serait autorisé à exporter vers les États-Unis – une politique dite de “restriction volontaire d’exportation”.

Mais les Japonais n’ont pas cédé : ils ont d’emblée annoncé qu’ils refuseraient tout accord qui maintiendrait les taxes douanières de 25 % sur l’automobile décrétées par Trump, à en croire des sources autorisées. La situation reste donc au point mort.

Le 30 juin, le président américain semblait prêt à rompre le dialogue avec Tokyo. Le Japon “ne veut pas de notre RIZ, alors qu’il fait face à une grave pénurie”, a-t-il posté sur son réseau Truth Social, tandis que l’Archipel importe chaque année des centaines de millier

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de l’offre spéciale numérique pour accéder à l’intégralité de nos contenus en illimité.

Logo The Wall Street Journal (New York)

C’est la bible des milieux d’affaires. Mais à manier avec précaution : d’un côté, des enquêtes et reportages de grande qualité, avec un souci de neutralité. De l’autre, des pages éditoriales très partisanes. Les chroniqueurs et le comité éditorial défendent, souvent avec virulence, les points de vue conservateurs, même si le titre a toujours maintenu une certaine distance vis-à-vis de Donald Trump.

Récompensé par 39 prix Pulitzer, The WSJ est surtout apprécié pour ses analyses des marchés financiers et son suivi des tendances du management et des affaires. Depuis son rachat, en juillet 2007, par le groupe News Corp. de Rupert Murdoch, le quotidien a toutefois évolué vers une formule plus généraliste afin de rivaliser avec The New York Times. Un luxueux supplément sur l’art de vivre, baptisé WSJ Magazine, a vu le jour en septembre 2008.

Installée dans le quartier financier de New York depuis sa création, en 1889, la rédaction a quitté Wall Street en 2008 pour s’établir un peu plus au nord, à Midtown, dans les locaux de News Corp. Elle comprend au total 1 800 journalistes répartis dans près de cinquante pays.

Avec 600 000 abonnés papier, The Wall Street Journal a le plus grand tirage des quotidiens aux États-Unis. Et même s’il est derrière The New York Times en termes d’abonnés en ligne, il en compte tout de même plus de 3 millions, et plus de 65 millions de visiteurs uniques par mois, ce qui en fait le plus grand site d’information économique et financière payant sur le web.

Lire la suite
Courrier International

Courrier International

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow